13 janvier 2016

Notre académie, nos établissements

GrainS de sable : échos des établissements !

Le SNES-FSU assure la publicité des actions menées collège par collège contre la réforme Collège 2016 dans le cadre de l’opération #GrainS de sable.
Nous publions maintenant les témoignages de la préparation de la grève unitaire du mardi 26 janvier 2016.

Opération GrainS de Sable : https://www.aix.snes.edu/Operation-grainS-de-sable

Les rendez-vous de manifestation du mardi 26 janvier : cliquer ici

Echos de la poursuite de GrainS de sable et de la préparation de la grève du mardi 26 janvier 2016

Visite du recteur à Forcalquier (04) :

Compte-rendu à lire ici

Collège Les Grandes Bastides - Marseille IX° :

Retour de « formation » n°2 le mercredi 3 février :
Nous avions décidé en amont le boycott de la journée malgré les réticences de quelques collègues. Nous sommes en salle des profs et au bout d’une demie-heure, le CDE, PA et IPR viennent à notre rencontre. L’IPR se veut persuasif ; quelques collègues posent malgré tout des questions (auxquelles ils n’ont pas forcément eu de réponse). Nous nous dirigeons mollement vers les salles, regroupés par matières. L’IPR se rend dans la salle des techno/SVT/ PC (après avoir avoué ne pas connaître du tout ces matières) et va y passer une grande partie de la matinée.
Après la pause, on est supposés se retrouver avec les PE. L’IPR a été rejoint par l’IEN de la circonscription. Les inspecteurs sont supposés faire le tour des salles afin de prévoir la mise en place de ce fameux cycle 3. Les collègues de lettres / arts n’auront pas l’honneur de rencontrer quelque formateur/inspecteur que ce soit : ils semblent avoir été oubliés (il est vrai que l’accent doit être mis sur la maîtrise de la langue…).
Au final, on a eu 6h de « formation » sans forcément voir de « formateur » ; la plupart des groupes n’ont produit aucun document.

Visite du Recteur à Arles (13) : 2 février 2016 :

A Arles, lundi soir, nous avons donc organisé un rassemblement devant le collège Mistral au moment où le recteur rencontrait d’abord les collègues puis les parents des collèges du bassin. La Provence était là, j’ai mis l’article en PJ.

Comme il restait de la place, on nous a laissés entrer à la rencontre avec les parents (par erreur des personnes à l’entrée ??). Cela nous a permis d’interpeller le recteur, de poser nos propres questions et d’exprimer à nouveau notre opposition. Pour ceux que les arguments du recteur intéressent, une collègue de Morel a fait courageusement un CR assez extensif de son propos, avec aussi nos interventions, les questions et les réponses.

Le recteur est venu au collège Mistral d’Arles « visiter » le collège, rencontrer les enseignants ¾ d’heure puis les parents d’élèves des 4 collèges d’Arles de 18h à 20h. Nous étions 15 enseignants de Mistral pour le rencontrer (des élus au CA mais pas que). Le recteur était accompagné du doyen des IA IPR, d’un monsieur qui ne s’est pas présenté, d’une IPR de maths. Il y avait notre principal, l’adjoint et la CPE.

Avant qu’il n’aille voir les parents, nous l’avons interpelé sur divers points de la la réforme et nous lui avons remis UN DOSSIER POUR LE COLLEGE MISTRAL avec lettre, motions, article de journal et récapitulatif de notre action depuis septembre) ; un DOSSIER POUR LE COLLEGE MOREL ; un DOSSIER POUR LE COLLEGE GLANUM de ST REMY. Et nous lui demandons que les collègues des autres collèges dont nous entendions les pouet pouet et le mégaphone du rassemblement viennent remettre également en mains propres leur dossier (collège VAN GOGH et AMPERE), ce qui a été fait. Le doyen des IA IPR est resté répondre plus amplement aux questions quand nous sommes partis dans l’amphi en tant que parent. D’après les collègues pas de réponses dignes d’être notées, beaucoup de langue de bois…

Avant de terminer, j’ajoute que la question des bi-langues a été à nouveau abordée avec les parents (voir le compte rendu de Jean Marie) mais j’ajoute ceci : on lui a fait remarquer que notre bi-langue anglais-italien est sur fond propre (et n’était pas officielle ou labellisée et qu’on peut supposer que les 157 bi-langues dont il parle sont les officielles ayant des moyens en plus) et que c’est assez bizarre de la présenter comme une non fermeture alors qu’il nous permet juste de continuer à la poursuivre (sur les heures « cagnotte » ?). Il précise que ce n’est pas tout à fait ça, que ça dépend quand même de lui et le Doyen IA IPR précise qu’une partie des heures sera dans une enveloppe de la DGH. Nous verrons…

Visite du Recteur au collège Versailles (13) :

Aujourd’hui, le recteur est venu au collège Versailles. Nous l’avons appris vendredi.

Il a expliqué, à grand trait, la réforme. Après cela, le chef de FO13 a lu une déclaration de son syndicat que le recteur a repris point par point. Puis nous avons lu la lettre que nous avions préparé qui détaille les causes de notre refus et des « propositions » pour une autre réforme. Ensuite la collègue de math est revenu longuement sur les nouveaux programmes de sa discipline. Le Recteur a ensuite donné la parole aux AED puis aux parents qui se sont exprimés sur le quartier et sur la reconstruction du collège ainsi que sur la ségrégation socio-spatiale et l’état des écoles primaires.

Le recteur a plutôt bien argumenté, de façon posé, n’a esquivé aucun sujet et répondu à toutes les critiques sans forcément convaincre tout le monde mais avec un certaine pertinence. Le Dasen est resté ensuite pour terminer le dialogue avec les représentants des parents.

On est ensuite revenu sur notre DHG (qu’on ne connaît pas encore) et sur nos dispositifs locaux et on a été rassuré sur la pérennité de la plupart de nos dispositifs internes.

Collège Marie Laurencin - Marseille (13) :

Apres la grève qui a été un peu éclipsée par les pneus brûlés et que notre ministre n’a pas daignée commenter, c’est relativement dépités qu’on s’est retrouvés ce matin avec notre IPR de philo préféré pour... On savait pas trop quoi.

La reconduction de la grève ne mobilisant pas les foules, on est restés, pour être ensemble. Au programme : travail sur la DGH. Pourquoi pas, sauf qu’on ne la connait pas encore. Oui mais il fallait quand même repartir des heures qu’on nous donnerait peut être ! Exercice surréaliste de répartition d’heures imaginaires. Du coup, évidemment, chacun s’est construit des cours de rêve avec effectif dédoublé sur tous les niveaux et il n’était pas question ni d’epi, ni d’ap.

Comme si on n’avait pas déjà l’impression de ne rien faire, 10 minutes avant la pause déjeuner on nous a commandé des fiches de projet pour le réseau , àvec objectifs, modalités d’action et indicateurs d’évaluation. Grands seigneurs, ils nous ont expliqué que si on n’arrivait pas à les faire en 10 minutes, on avait jusqu’aux vacances pour fignoler le travail. Á ma connaissance, 10 minutes furent suffisantes pour tout le monde.
L’après midi, on avait une visite des PE. Nous n’en étions pas prévenus, et bien sûr le thème de notre rencontre était aussi une surprise ! Il a fallu au débotté inventer des groupes de travail encadrés par les IPR sur la maîtrise de la langue. Ca ou autre chose, il fallait bien nous occuper. Aucune fiche à rendre, aucun projet à pondre, il fallait discuter.

Apres une matinée grotesque, l’inutilité terrible de l’après-midi a donné le coup de grâce. On n’avait prévu aucune action de contestation collective, mais devant la nullité de la journée, les collègues se sont déchaînés en expliquant aux inspecteurs que quitte à nous réunir, il fallait au moins essayer de nous faire faire des choses, de nous faire travailler... Et hop, retournement de situation assez rigolo !

À se demander si finalement y a pas des inspecteurs qui glissent aussi des grains de sable dans les rouages...


Collège Viala - Avignon (84) :

Au collège Viala (Avignon), nous avions décidé de lire un courrier expliquant notre refus de la réforme et notre intention de quitter la de réunion pour aller en salle des professeurs après avoir signé la feuille d’émargement. L’inspecteur de physique chargé d’animer la réunion du matin a alors dit que puisque nous refusions d’assister à la réunion nous serions considérés comme absents et que c’était pas la peine, dans ce cas, de signer la feuille d’émargement.
Il a rajouté, un peu plus tard lorsque la journée a été suspendue vers 10h 30, que nous avions l’obligation en tant que fonctionnaire d’assister à cette réunion d’autant plus que la réforme avait été votée par un gouvernement démocratiquement élu et que dans ce cadre nous n’avions pas respecté l’ordre du jour pour lequel nous avions reçu un ordre de mission et que donc il nous considéraient comme absents !

Nous lui avons alors annoncé que nous étions en train de rédiger collectivement une lettre de contre propositions que nous lui remettrions. Certains ont essayé d’échanger avec lui mais il s’est avéré que cela était totalement stérile puisqu’il ne voulait rien entendre et répétait qu’il nous expliquait que nous n’avions pas compris l’intérêt de cette réforme ! Par exemple il nous a dit qu’une partie de l’aide personnalisée aurait lui pendant nos cours lorsque nous devrons reprendre en détail certains points non compris par les élèves que ce soit sur du disciplinaire ou sur de la méthodologie. Il a ajouté que nous devrions en rendre compte à notre CE et à notre inspecteur lors de sa visite en précisant les points vus, les élèves concernés, les valuations proposées et les résultats de ces évaluations ; il a rajouté que cela était une grande révolution de nos pratiques enseignantes.
Cela a profondément choqué les collègues qui chacun dans sa matière procède déjà ainsi sans que cela soit formalisé sur des fiches d’objectifs ! De plus il a été incapable de nous dire quand et comment nous pourrions nous concerter.

L’attitude de l’inspecteur a eu au moins le mérite de montrer à tous que le gouvernement refusait effectivement tout dialogue et que nous n’avions plus réellement de liberté pédagogique ou que du moins celle-ci serait très largement amputée et que les tâches « administratives » allaient devenir très lourdes.
Enfin il a dit aux collègues qui étaient restés passifs en salle de réunion ( dont des contractuels) que d’autres avait particulièrement été enthousiaste et avait bien travaillé sur la réforme !!!!

Collège Grande Bastide - Marseille :

Nous sommes 19 grévistes sur les 25 enseignants attendus ce jour.

Collège Chateaudouble - Aix-en-Provence (13) :

20 grévistes sur 30 attendus.

Collège Thiers - Marseille (13) :

Petit sondage partiel par des parents d’élèves ! 15 absents sur 18 attendus.

Collège Lakanal - La Ciotat (13) :

Echos d’un parent d’élève « 5 absents sur 6 dans la classe de mon fils ! Du jamais vu à Lakanal ».

Arles :

A Arles, la grève devrait être assez bien suivie sur les 4 collèges et à la manifestation en ville se joindront des collègues de St Rémy, de St Martin de Crau et de Tarascon. Dress-code rouge et noir avec cartons rouges...


Collège Boudon de Bollène (84) :

nous serons 23 grévistes sur 36 de service, une petite dizaine descend sur Avignon pour la manif !
Bonne grève !

Collège de Pelissanne (13) :

Nous serons 27 grévistes sur 35 enseignants demain au Collège de Pélissanne. Une petite dizaine devrait descendre à la manif de Marseille avec banderole.

Nous avons rencontré les parents FCPE et PEEP la semaine dernière et on a convenu d’un tract qu’ils ont diffusé via les boites mail de tous les parents d’élèves du collège

La Ciotat :

La Ciotat, il a été décidé de tracter à 7h45 devant le collège Virebelle demain matin mardi ; puis à 8h45, pendant qu’un deuxième groupe ira tracter sur le marché à 9h (RVD devant le cinéma).

Martigues :

Deux bus ont été affrétés pour transporter les manifestants martegaux vers la manifestation de Marseille.

Collège Jas-de-Bouffan Aix-en-Provence (13) :

27 grévistes mardi 26 sur 30 attendus au collège soit 90% de grévistes.

collège Vallon des pins - Marseille XV :

notre HIS s’est tenue hier.
Les collègues semblent être mobilisés pour cette manifestation. Une vingtaine de présents se sont positionnés pour la grève.
A mardi avec les banderoles, les cartons rouges et les sifflets !

Collège Marcel Pagnol - Pertuis (84) :

Le mardi 26 janvier 2016 : 19 grévistes sur 24 attendus.


Collège Le Ruissatel - Marseille (13) :

Salle des profs pleine au Ruissatel mardi dernier. Les collègues ont une journée de formation le lendemain de la gréve. Le dilemme était donc de savoir lequel des deux jours il fallait faire gréve. Sachant que les collègues ont pour préoccupation d’informer les parents, ils cherchaient des modes d’ action pour le 27 sachant qu’ils étaient grévistes à la précédente journée de formation .
Voilà , une salle des profs unanimement contre la réforme

Collège Chateaudouble -Aix-en-Provence (13) :

21 grévistes sur 30 attendus mardi, soit 70 % de grévistes.

Collège Glanum, Saint Rémy de Provence

Les collègues ce sont réunis en HIS. Ce qui ressort :

  • La grève sera largement suivie : par les enseignants, par les CPE, par la vie scolaire.

Il faut insister sur le fait que ce ralliement massif à une grève est très inhabituel, et donc le signe d’un rejet réel du « collège2016 » Si tous n’ont pas les mêmes raisons, si beaucoup maugréent contre ce système de visibilité -la grève - tous s’accordent pour dire que « celle-là, il faut la faire » : c’est une grève qui vient confirmer les différents mouvements d’opposition conduits jusque-là (et ils ont été nombreux).

Il faut aussi préciser que seront décomptés des grévistes tous les collègues qui passent l’agrégation (chez nous, ils ne sont pas moins de 7), ce qui ne doit pas minimiser le nombre de grévistes.

  • En raison de sa position géographique, les collègues qui viennent travailler à Glanum arrivent aussi bien d’Avignon (and co), de Cavaillon (and co), que d’Arles (and co). Mais nous avons décidé de nous rallier à Arles, afin de rejoindre l’unification opérée entre les 4 collèges d’Arles, rejoints déjà par Tarascon et Saint Martin de Crau. Nous invitons tous les collèges alentours à se joindre à cette manifestation.
  • Nous contactons à nouveau La Provence qui avait fait un premier article sur le refus de la réforme à Glanum.
  • Nous serons en noir et rouge (rouge, de façon vestimentaire ou avec un papier rouge, symbolisant le « carton rouge » à l’encontre du gouvernement) ; et nous aurons une banderole.

Collège Le Petit Prince, Gignac-la-Nerthe (13) :

Le Petit Prince envoie une lettre aux parents pôur les mobiliser contre #Collège2016


Collège Grande Batside Marseille (13) :

Nous étions une quinzaine réunis hier en HIS. Les collègues présents se sont tous annoncés grévistes pour le 26 (ce qui n’exclut pas ceux qui n’étaient pas avec nous).

Nous avons entrepris la rédaction d’une énième motion (à peaufiner si nous voulons que tous les collègues la signent) en réponse à la prochaine journée de formatage, afin de justifier notre refus de participer à cette grande mascarade. Les PE du secteur (qui n’ont toujours pas reçu de convocation pour ladite journée quand ça fait une semaine que les OM nous ont été remis) seront informés de notre position.

Collège Virebelle - La Ciotat (13) :

Au collège Virebelle de La Ciotat, l’HIS aura lieu lundi matin ; nous avons rédigé et distribué dans tous les casiers ce tract.
Nous déciderons lundi en HIS si nous tractons ou pas devant le collège et / ou sur le marché mardi .
Nous discuterons aussi de notre éventuelle action lors de la venue du recteur pour présenter la réforme aux parents lundi 22 février. Il faudrait que des collègues des autres collèges et des lycées de La Ciotat viennent aussi ce soir-là. Nous avons pensé peut-être à porter des masques de Carnaval ( ce sera la période).

Collège Malraux - Marseille 13 :

Au collège Malraux 13e arr de Marseille nous venons de débuter un atelier créatif pour donner un peu de vigueur à notre banderole vintage. Cela fait au mois 5 ans qu’elle n’avait pas bougé de place ! Nous avons décidé de poursuivre notre créativité jusqu’à la manif de Mardi où nous devrions être nombreux et visibles. Vive les feutres Posca, les Pataugas et les mégaphones ! "

Collège de Forcalquier (04) :

Bonjour, on devrait être pas loin de 100% de grévistes et au moins 25 à monter à la manifestation à Digne.

Nous ferons une Batucada, une banderole est prête, certains vont se déguiser en Gaulois, en vache, en n’importe quoi comme cette réforme...

Collège Giono - Manosque (04) :

Regain à Giono : au moins 24 professeurs en grève (du jamais vu et encore quelques indécis à l’heure actuelle le 21/01), les 2 CPE et les 8 AED en grève, donc aucune Vie scolaire. Total : 34 grévistes (là encore du jamais vu). Le collège sera pratiquement désert. Une quinzaine de collègues monteront à Digne pour manifester.

Collège Clovis Hugues - Cavaillon (84) :

Au collège Clovis Hugues de Cavaillon, HIS mardi soir : il a été décidé d’avoir la même attitude au conseil pédagogique de jeudi que lors de la 1re journée de formatage, c’est-à-dire ne pas répondre aux sollicitations de la direction sur EPI et AP

Par rapport à la grève de mardi : les collègues sont déterminés à faire grève, ce qui n’est pas courant au collège, même les collègues qui n’ont pas fait grève jusqu’à présent !

Collège Les Chartreux - Marseille (13) :

Les représentants des parents écrivent à tous les parents et au DASEN pour s’inquiéter de la réforme Collège2016.

Collège Mignet - Aix-en-Provence (13) :

Dans notre collège de fin de carrière du centre-ville d’Aix, les collègues se sont emparés avec enthousiasme des outils offerts par la réforme du collège 2016. Ils ont écouté avec une attention soutenue les voies novatrices de la pédagogie exposées par le chef d’établissement et l’inspecteur venus leur apporter des éclairages argumentés : comment faire de l’aide personnalisée avec des groupes de 30 élèves, comment s’appuyer sur la pédagogie différenciée, comment optimiser son temps libre en allant visiter ses collègues ou se concerter avec eux. Certains, au bout de plus de trente ans de carrière étaient tous ébaudis de découvrir enfin un Graal pédagogique qui permet de remédier aux obstacles rencontrés par les élèves en difficultés de ce collège très hétérogène, tout en valorisant l’excellence des élèves brillants, le tout avec une DGH stable, c’est-à-dire aux environ 1,01 H/E.
La présence l’après-midi de l’IEN de secteur accompagné de PE tout aussi enthousiastes que leurs collègues du second degré, a permis d’affiner les objectifs transversaux, longitudinaux et latitudinaux entre les différents cycles et d’aborder les délices de l’évaluation par compétences.
C’est donc avec une foi renforcée envers les modèles pédagogiques proposés, et l’ardeur du catéchumène (mais non sans avoir signé la feuille de présence !) que les collègues sont repartis se retrousser les manches chez eux, l’ampleur de la tâche et la perspective de changer les quatre niveaux de programmes demandant une masse de travail conséquente.
;-))

Collège de Mallemort -13 :

Nous n’étions pas très nombreux pour l’HIS de ce jeudi 21 janvier au collège de Mallemort.
Cependant, présents ou pas à cette HIS, il y aura bien des grévistes et le collège sera représenté par une partie des collègues en Avignon mardi prochain ; partie qui grossira peut-être sur ces prochains jours.
Nous irons avec une banderole et des cartons rouges.

Lycée Lumière - La Ciotat :

A Lumière La Ciotat, la grève a été votée mardi en HIS, en reportant au mardi suivant les épreuves de bac blanc qui étaient prévues. Ce ne sera sans doute pas aussi massif qu’on voudrait, mais il y aura des grévistes, parce qu’aussi bien sur la question des salaires que sur la réforme du collège, les profs de lycées ont envie d’être entendus par la ministre.
Il nous reste quelques jours pour convaincre les indécis et faire de cette journée du 26 une réussite : hauts les cœurs !

Collège L’Argentière-la-Bessée (05) :

Au collège de l’Argentière La Bessée, dans les Hautes Alpes, le CE nous a annoncé ce matin qu’il n’accueillera pas les élèves mardi, essentiellement parce qu’en plus d’une grosse majorité de profs grévistes, tout le personnel de la vie scolaire sera absent.

Donc chez nous, passage de l’opération « GrainS de sable » à l’opération « collège désert » réussi !


Collège Barnier - Marseille XV :

En heure d’information syndicale du collège Barnier, il a été décidé :

  • d’être en grève massif le 26/01 et de venir avec une banderole du collège.
  • pour le formatage du 27/01, de venir et lire un courrier, ensuite de sortir et de se retrouver en salle des profs pour réfléchir à une autre réforme du collège.

Collège Giono - Manosque (04) :

Banderole du collège pour le 26 déjà prête./ Lettre au recteur et à la ministre.

Cité scolaire de Sisteron (04) :

Motivés pour la grève du 26 janvier. Viendront à la manifestation départementale en dansant un sirtaki pour l’éducation.

Collège Nathalie Sarraute Aubagne (13)

Pas de date pour la prochaine journée de formation mais les collègues n’ont pas l’air d’avoir changé d’avis depuis la dernière fois : refus de produire quoi que ce soit en rapport avec la réforme.

Collège Lou Garlaban Aubagne (13)

prochaine journée de formation 2 mars. Jusqu’ici les collègues ont tenu le coup du mutisme lors d’un conseil pédagogique en présence d’un IPR et n’ont rien rendu lors de la première journée de formation. Ils semblent toujours motivés.

Collège Gassendi - Digne (04) :

La grève s’annonce très suivie. C’est ce qu’il ressort de l’HIS d’aujorud’hui.

Petit verbatim d’une réunion parents-professeurs :

Samedi matin, journées portes ouvertes pour les cham (classes à horaire aménagés / musique) au collège XX.
Présentation du collège, des activités diverses, concert des 6°, 5° et 4° et questions-réponses.
Au passage ceci, de la part du chef d’établissement : l’an prochain les cham sont maintenues (j’ai bien aimé « l’an prochain »)
Et en réponse à une mère d’élève de CM2 inquiète à propos des matières scolaires dont l’horaire est réduit pour les cham :
"de toute façon l’an prochain l’horaire des matières scolaires sera réduit pour toutes les classes de 6°.
— Lesquelles ?
— A l’heure actuelle, on ne sait pas."

Collège Jean Garcin - Isle-sur-la-Sorgue (84) :

Heure d’information syndicale pour se mobiliser pour la grève du 26 janvier et pour définir ensemble l’attitude à adopter lors de la deuxième journée de formation. C’est déjà en soi une nouvelle !


Collège Albert Camus - La Tour d’Aigues (84) :

Grève pour la deuxième journée de présentation de la réforme.

Collège Yves Montand - Allauch (13) :

Merci pour ce texte, Pagnol Pertuis, qui dit clairement ce que nous pensons tous.

Lors de l’HIS d’aujourd’hui, nous avons décidé pour un grand nombre de manifester le 26.
Notre journée formatage a lieu le lendemain, nous avons décidé de reconduire ce que nous avions fait en novembre : être présents au collège (le matin et l’après-midi pour ceux qui ont cours, l’après-midi pour ceux qui ne bossent le mercredi) sans participer aux festivités

Collège de Chateaurenard (13) :

Une faible affluence à la deuxième journée de présentation de la réforme ...

Collège Jean Giono de Manosque (04) :

1) Le 7 décembre, nous avons envoyé au recteur une lettre présentant notre collège, expliquant les raisons de notre opposition à la réforme et notre refus de nous former. Lettre signée par 41 collègues sur 47.

2) En décembre, nous avons distribué un tract aux parents, trois soirs de suite, avant les réunions de parents de fin de trimestre, pour présenter notre refus de la réforme, avec des arguments concrets.

3) Une quinzaine de professeurs membres du CA et coordonnateurs de disciplines « invités » ont refusé d’aller à une réunion le 11 décembre avec l’inspecteur-référent pour la réforme (qui voulait comprendre les raisons de notre mutisme lors de la journée du 25 novembre - voir témoignage n° 70) et ont demandé à avoir cours. Le principal les a autorisés à faire cours et la réunion a été annulée.

3) Nous avons écrit le 14 décembre une lettre à la ministre expliquant les raisons de la réforme, notre refus de nous former et notre demande d’abrogation du décret. Lettre signée par 43 collègues sur 47.

4) Nous avons une HIS le 19 janvier pour parler de la grève et de la prochaine journée de « formation » qui nous a été annoncée pour le 9 mars.

Collèges d’Arles (13) :

Nous avions une réunion SNES Arles ce soir avec 3 collèges de la ville + St Martin et Tarascon.

Nous avons décidé de poser des HIS pour la semaine prochaine.

Nous avons décidé de proposer aux collègues de participer à la manif d’Arles plutôt qu’à celle de Marseille car bien souvent on a très peu de collègues partant pour aller si loin...

P.S : On prévoit de rédiger une motion commune aux 6 établissements, pour la faire valider par les collègues en HIS et la lire lors des futures journées de formation puis la faire signer et l’envoyer au rectorat.

Collège Marcel Pagnol - Pertuis (84) :

Après une présentation des enjeux et modalités de la réforme d’un quart d’heure de la part de la direction, un enseignant porte-parole a lu la Motion que nous avions préparé et voté en HIS. Il a été précisé qu’aucun enseignant ne participerait à cette journée dite de formation. Une journée de résistance passive s’engageait.
La direction s’est retrouvé déconcerté et les 3 inspecteurs présents ont voulu « vendre » la réforme mais devant notre passivité ils ont vite renoncé et ont quitté la salle. Chaque enseignant s’est occupé comme bon lui semblait (corrections, discussions...). La direction est revenu pour clôturer la matinée en restant dans le déni devant notre attitude.
L’après-midi, la même mascarade s’est reproduite avec la volonté d’une inspectrice de culpabiliser les enseignants en début de séance. Voyant au bout de quelques minutes que tous les enseignants n’avaient aucun intérêt pour son discours bien convenu, elle s’est rassise. Les enseignants du premier degré qui avaient été conviés à cette après-midi ont été invité par leur IEN à travailler avec lui. La résistance passive de tous les enseignants s’est terminée lorsque la séance a été levé par la direction. Aucun travail et aucun échange lors de cette journée afin de faire remonter toute l’exaspération de la profession face au mépris de nos gouvernants. L’action continue avec la grève totale du 26 janvier où tous les enseignants vont manifester leur refus de cette « contre-réforme » rétrograde.

Collège Les Chartreux - Marseille (13) :

Ce matin nous avons eu une HIS au clg des Chartreux, il a été décidé :

Pour la Journée du 20 janvier

Il a donc été décidé de venir mercredi 20 au matin et de ne pas ...

Nous ne connaissons pas l’ordre du jour précis de cette journée, mais, nous sommes partis sur l’idée que nous aurions un magnifique power-point que nous écouterons sans intervenir. Puis, une fois la bonne parole prêchée par IEN, il est prévu une 2e phase où nous ...

Pour la Journée du 26 janvier

La majorité des enseignants du clg seront grévistes, une grande 1re aux Charteux. Nous avons décidé d’aller à la manif ensemble avec une banderole « Chartreux ». Des parents seront présents avec nous

Prof tu seras, dans la rue tu iras ;)

Collège Versailles - Marseille (13) REP + :

Au collège Versailles, la majorité des collègues feront grève. Nous avons écris au recteur et avons fait plusieurs motions contre les formations et la réforme. Des collègues vont tourner dans les établissements proches pour convaincre les collègues de s’associer à la grève. Nous allons distribuer une lettre aux parents et les inviter à une réunion d’information puis à la manif. Nous allons essayer de parler avec les professeurs des écoles pour expliquer notre position. Nous préparons des banderoles pour le jour J.

Collège Oraison (04) :

Une douzaine de collègues présents, quelques autres excusés mais adhèrent au choix de la majorité. La grève apparait comme une évidence et nombreux seront les collègues en grève ce jour là. Nous avons décidé d’aller manifester en nombre à Digne avec un panneau « collège d’Orasion Hostile à cette réforme »

Petite réticence pour le double appel de la plate forme, salaires et réforme mais rapidement enlevé avec l’assurance que le cortège collège soit visible dans la manif.

Pour le 2e journée de formation (25/2), lecture d’une motion, demande de débat, puis l’après midi ...

Tractage à chateau Arnoux mais pas de collègues en Sdp en ce début d’aprem.

Collège Pagnol - Pertuis (84) :

Après une HIS ce matin au collège Marcel Pagnol de Pertuis, il a été décidé à l’unanimité (2/3 des enseignants du collège) de lire une motion mercredi matin pour la 2e journée de formation et de refuser toute participation et intervention : passivité toute la journée.
Pour le 26 janvier : tous les enseignants vont se mobiliser pour faire grève, distribuer des tracts et descendre sur Marseille pour manifester. Je précise que ce n’est absolument pas les habitudes des collègues qui sont plutôt résignés en temps normal. Un ras le bol commence à se faire sentir.

Echos de la journée GrainS de sable du mercredi 25 novembre :

Dans l’académie d’Aix-Marseille, tous les collèges organisaient mercredi 25 novembre un journée de travail sur la mise en place de la réforme Collège 2016. L’occasion de montrer l’ampleur du rejet :

Témoignage 100 : Collège Vallon des Pins - Marseille (13) :

Voici la motion présentée par les parents et les enseignants, au CA de lundi 30/11.

Témoignage 99 : Collège Itard - Oraison (04) - samedi 5 décembre 2015 :

Ce samedi à 8h, avant la réunion parents/ prof, nous avons ont distribué une lettre aux parents (ci jointe) pour dénoncer les conséquences de la réforme du collège.
En tout, plus de 150 documents ont été distribués.
Dans la globalité les parents sont inquiets, et face à la complexité de la réforme.

Témoignage 98 : Collège Daumier - Marseille - 4 décembre 2015 :

Vendredi soir s’est tenu notre C.A qui portait sur le budget et qui connait
une baisse importante cette année.
Nous avions déposé en question diverse un point sur la réforme du Collège.
Cela nous a permis de lire une motion (voir en PJ) transmise au P.V du C.A.
Mais fait nouveau , les parents d’élèves de la MPE 13 à l’unanimité des
présents élus au CA, ont été d’accord pour la signer avec nous.


Témoignage 97 : Collège Mauzan - Gap (05) 7 décembre 2015 :

Vendredi soir , C.A au collège Mauzan à Gap, le mention est en pièce jointe.

Témoignage 96 : collège Paul Eluard - Bollène (84) : 7 décembre 2015 :

Jeudi soir lors du CA au collège ELUARD (Bollène) une motion a été lue pour demander l’abrogation de cette reforme

Témoignage 95 : Collège L Philibert - Le Puy-Ste-Réparade - 9 décembre 2015 :

Quelques mots pour vous relater ce qui s’est passé au collège Louis Philibert ce soir, réuni en conseil pédagogique élargi (à partir de 16h avec élèves libérés de 16 à 17h pour ceux qui avaient cours) afin de rencontrer un IPR et un IEN pour le bassin local.

A 16h, nous arrivons en grand nombre (une vingtaine d’enseignants de toutes les disciplines). Nous saluons et nous installons en silence.

L’IPR se présente et explique la raison de sa venue : nous aider à comprendre la réforme, notamment la mise en place de l’interdisciplinarité, M. le Principal renchérit et expose la situation au collège, notamment nos « réticences », que nous avions exprimées le 25 novembre. L’IPR rebondit en expliquant qu’elle a entendu nos réticences et nous propose de nous exprimer car elle ne conçoit sa présence que dans le dialogue ...

Au nom de tous, un enseignant prend la parole et lit une motion préparée par tous (voir pièce jointe). Puis, nous faisons silence. A la question de l’IPR qui nous demande de préciser, deux d’entre nous répondent qu’ils n’ont rien à ajouter. Puis le silence s’installe. Nous refusons d’engager tout dialogue. Nos trois interlocuteurs entament alors les trois étapes attendues des formations.

Etape 1 : l’infantilisation
L’IPR prend alors la parole sur un ton apaisant. Voici quelques propos forts.
« Vous n’êtes pas prêts à m’entendre, je serai là pour vous quand vous en aurez besoin. »
« La réforme s’appliquera, mais elle se fera sans vous. »
« Vous êtes dans une académie qui bouge mais ce n’est pas représentatif de ce qui se passe en France »
« Les disciplines gardent leurs horaires, rien n’a changé : on vous demande de diversifier vos pratiques. »

Etape 2 : la culpabilisation
L’IEN s’exprime.
« L’étape de la réforme est passée par l’école. Après une remise en question de la pédagogie, qui a pu déstabiliser le personnes, le changement de posture a su passer, malgré les difficultés. Le principe de l’éducabilité (?) a été admis et l’on a changé par rapport à l’accueil de la parole des enfants. »
« Les professeurs doivent faire un effort de mise en œuvre. Les enseignants du premier degré ont su se dévouer pour préparer la réforme et sont prêts à sacrifier une demi-journée de leur temps libre pour venir travailler avec vous et vous attendent. »

2’ de silence complet. Aucun de nous n’ouvre la bouche.

Etape 3 : le chantage et la menace.

M. Le principal nous informe que nous venons de rater la dernière occasion de bien préparer notre rentrée 2016, qu’il n’y aura plus d’entretien de ce genre et que plus aucun élève ne sera libéré pour nous permettre d’assister à des réunions. Par notre refus de travailler, les élèves ont été libérés pour rien à 16h et nous sommes redevables d’une heure de cours face aux élèves. Il nous congédie.

Voilà, la tension monte et la réforme coince ...


Témoignage 94 : Collège Jas-de-Bouffan - Aix-en-Pce - 9 décembre 2015 :

Mme M, IG de l’Education nationale, est venue ce matin au collège du jas de Bouffan, pour « prendre la température, évaluer notre besoin de formation à propos de la réforme du collège et répondre à nos questions ou inquiétudes ».

D’emblée nous avons donné le courrier légèrement modifié et déjà adressé au recteur, à l’attention de Mme Robine (en pj). Nous avons également remis le différentiel entre les horaires élèves cette année et l’année prochaine avec la réforme du collège, qui fait état d’un volume considérable d’heures perdues, notamment en français et en mathématiques (mais pas seulement bien sûr).

Une discussion s’en est suivie (qui ne devait durer que 10 minutes et qui a pris 1 heure), où nous avons eu droit à toute sorte de formules langagières pour nous expliquer :

  • - Que la réforme du collège ce n’était pas plus d’école (il faut arrêter avec le quantitatif : après le « faites comme moi, arrêtez de lire » de Mme Robine, nous avons eu droit au « arrêtez de compter ») mais mieux d’école.
  • - Que la question des effectifs n’est pas vraiment importante et qu’il faut apprendre à faire fonctionner le groupe classe à 30, c’est l’objectif de l’AP (nous sommes REP et donc nos classes sont plafonnées à 25/26 mais elle semblait l’ignorer). Le demi-groupe est semble-t-il inutile !
  • - Que pour ne pas perdre le peu d’hétérogénéité que nous avions grâce aux sections européenne et latine, il fallait « faire de la publicité sur tous nos projets » : tous les parents auraient envie de mettre leurs élèves au Jas de Bouffan (seul collège REP d’Aix en Provence) s’ils savaient tous les projets menés dans l’établissement ! Oui, oui et il n’y a absolument pas de concurrence déloyale vis-à-vis des établissements privés qui tous maintiennent leurs sections bi langues et européennes : si on fait de la pub, on sera concurrentiels (« comme en Corée » dixit Mme l’IG)
  • - Que c’est une réforme pédagogique : que les nouveaux programmes, en cohérence avec le socle, font qu’il n’y a plus besoin que de 26 heures semaines pour tous les élèves, point trop d’école !! D’ailleurs, en termes de mise en œuvre pédagogique, nous avons eu droit à plusieurs citations d’exemples réalisés en…. classes préparatoires !!!

Bref, cette dame n’a manifestement jamais enseigné de sa vie en collège et encore moins face à un public REP : nous avons tous été ébahis par son manque de connaissance absolu des difficultés scolaires de nos élèves et de leurs besoins réels pour la maîtrise des fondamentaux.

Nous avons eu droit à un discours d’une hypocrisie hallucinante sur la concurrence entre établissements publics et avec les établissements privés, sur le contexte politique et électoral mais aussi en matière éducative. La réussite des élèves et la réduction de la reproduction des inégalités sociales via le système éducatif français semblent être la dernière de ses préoccupations. Que les élèves de notre collège soient moins présents à l’école et davantage livrés à eux-mêmes à l’extérieur ne lui pose aucun problème : le contexte actuel ? Rien à en dire

Interpellée sur bien des points, de façon précise et exemples à l’appui par les collègues présents, Mme l’IG n’a pas su nous répondre. Tout au moins a-t-elle pris note de nos remarques, assuré qu’elle transmettrait et de conclure : « on ne peut pas dire que vous n’avez pas compris la réforme, vous avez bien lu les textes ».
Merci Mme l’IG de nous dire que nous ne sommes pas les imbéciles que vous croyiez ! J’ai rarement vu autant de mépris pour notre professionnalisme et de déni face à l’écueil éducatif que va constituer cette réforme.

Témoignage 93 : Collège Schoelcher - Sainte-Cécile-les-Vignes (84) :

Ce mercredi 2 décembre, et non le 25 novembre, nous avons eu notre demi-journée (et non journée entière) de « formation » - réflexion - discussion sur la mise en place de la réforme ; et ce après une demi-journée d’explications, au conseil pédagogique, de la part d’un IPR de technologie, responsable de notre établissement .

Sur notre demande, nous avons pu discuter (enseignants seuls) pendant une heure, ce matin, pour faire un compte-rendu de la réunion d’hier. A la suite de quoi nous avons voté une attitude commune contre la réforme de 30 voix (contre) et 3 abstentions, sur 33 présents (pour environ 40 enseignants).

Ensuite, tout de même, la direction a tenté de nous convaincre, en nous présentant les avantages supposés de la réforme. Nous avons fini par une discussion avec la principale sur nos points de vue respectifs.

En théorie donc, personne ne s’engagera dans l’application active de cette réforme, y compris les collègues qui font habituellement des projets ; projets éventuellement transformables en EPI.

Je joins le document que nous avons signé avant cette journée et que la principale a dû faire parvenir au DASEN (29 signatures pour 40 profs).

Témoignage 92 : Les DASEN en CTA :

« La formation Collège2016 ? Ça s’est bien passé ! » Cf infra ...

Témoignage 91 : Collège Chape - Marseille :

Le mercredi 25/11, au collège Chape, Marseille 4e : présence passive le matin des collègues qui sont de service le mercredi, et boycott presque total l’après-midi.

Témoignage 90 : Collège Ruissatel - Marseille :

On était très majoritairement en grève le mercredi 25 novembre toute la journée ce qui est extrêmement rare dans notre établissement.

Témoignage 89 : Collègue Les Gorguettes - Cassis (13) :

Boycott de l’après midi, présence passive le matin.

Témoignage 88 : Collège La Fare-les-Oliviers (13) :

Présence avec questions le matin, réunion pour rédaction d’une lettre de protestation l’après midi.

Remarque : on trouve aussi six témoignages concernant les collèges de Simiane-Collongue (13), Trets (13), Annot, Rosa Parks de Cavaillon (84), Quinet de Marseille (13), Malraux de Fos-sur-Mer (13) sur le site du SIAES-FAEN.

Témoignage 81 : Collège Henri Wallon - Marseille XIV :

Initialement, les collègues n’étaient pas partis pour faire Grains de sable. Les enseignants, après avoir pris connaissance des nouveaux horaires, ont évoqué la possible diminution de la DGH donc une perte éventuelle de postes.

De plus, dubitatifs sur les semaines à 26h00 par élève, ils se sont interrogés sur le maintien des heures projets et aides diverses consacrées à notre public REP+.

Dans ces conditions, c’est unanimement qu’il a été décidé de patienter jusqu’à la
dotation des moyens pour travailler de manière concrète à la mise en place de la
réforme.

Témoignage 80 : Collège Les Bartavelles :

Le mercredi 25 novembre à 9h, 3 présents au collège (une stagiaire et 2 AVS). La formation a été annulée.
Plus d’une trentaine d’enseignants grévistes ! Du jamais vu !
La principale a jeté à la fin du C.A sur le budget qu’elle n’était pas contente (Pas plus que nous).

Nous allons étudier les possibilités pour la suite même si la période des conseils-réunions parents-professeurs n’est pas la plus propice.

Témoignage 79 : Collège Joseph D’Arbaud - Salon (13) :

Le matin , lors de séance plénière, nous lisons une déclaration et réaffirmons
notre refus de participer aux travaux de la journée.
Nous organisons une AG en fin de matinée pour examiner un texte de motion à lire
au cA du 30 novembre, texte adopté à l’unanimité ( presque tous les professeurs
sont présents )

L’après-midi nos nous répartissons dans les ateliers : résistance
passive,correction de copies, bulletins etc...

Au moment de partir, toutes les disciplines rendent copie blanche, sauf un
groupe de 4 collègues ( SVT/PHYS/TECHNO ), favorables à la réforme.

Témoignage 78 : Collège Le Petit Prince - Gignac La Nerthe

Au collège Le Petit Prince à Gignac La Nerthe, nous avions décidé d’être présents.
Après l’ouverture de la matinée par le chef d’établissement, nous avons lu une déclaration expliquant notre refus de participer activement à la journée.

Un diaporama présentant la réforme nous a été présenté pendant lequel nous avons pu poser une partie des questions que nous avions préparées.
L’après midi fin du diaporama et refus de participer aux ateliers pour déterminer les EPI et les AP.
Nous avons discuté des projets en cours cette année, rédigé une lettre au recteur et pris connaissance des nouveaux programmes.

La question du maintien du conseil pédagogique début décembre se pose en l’absence d’AP et d’EPI.

Témoignage 77 : Collège Charles Doches - Pernes-les-FOntaines (84) :

Au collège Charles Doche de Pernes les Fontaines nous avons posé il y a une semaine de très nombreuses questions à un inspecteur sans que ses réponses nous satisfassent.

Ce matin j’ai proposé aux collègues de nous réunir pour parler avant le discours de notre CE, puis nous avons refusé de nous séparer en groupes disciplinaires. Nous avons échangé nos points de vue sur la suite à donner à nos actions. Quelques collègues craignaient que des choses soient décidées à notre place si on ne produit pas de projet. Finalement nous avons rédigé une motion reprenant nos craintes sur cette réforme.
En tout début d’après-midi, le CE n’a pas voulu nous écouter et a pris note de notre refus de lui fournir un travail, il a cité un syndicat favorable au projet et a essayé de nous diviser sans succès. Il a suspendu cette soi-disant formation au bout d’une demi-heure.

Témoignage 76 : Collège Boudon - Bollène (84) :

Pour Boudon à Bollène. Nous avons remis massivement (la semaine passée) les convocs à la direction pour la formation asynchrone avec une déclaration qui explique notre refus.
Ce jour, refus de l’ensemble des collègues de travailler sur les EPI. A la place, nous avons donné à la direction une liste de question concrète auquel notre chef a très souvent répondu par « tout est possible » ou ’je suis désolé, il faut attendre la dgh". Une très grande majorité des collègues a refusé de se pré-inscrire aux ateliers prévus avec les PE pour la journée de formation de janvier où l’on adoptera sans doute la même attitude.

Témoignage 75 : Collège Charles Doche - Pernes-les-Fontaines

Nous avons posé il y a une semaine de très nombreuses questions à un inspecteur sans que ses réponses nous satisfassent.

Le matin, les professeur ont proposé de se réunir pour parler avant le discours de notre CE, puis nous avons refusé de nous séparer en groupes disciplinaires. Nous avons échangé nos points de vue sur la suite à donner à nos actions. Quelques collègues craignaient que des choses soient décidées à notre place si on ne produit pas de projet. Finalement nous avons rédigé une motion reprenant nos craintes sur cette réforme.
En tout début d’après-midi, le CE n’a pas voulu nous écouter et a pris note de notre refus de lui fournir un travail, il a cité un syndicat favorable au projet et a essayé de nous diviser sans succès. Il a suspendu cette soi-disant formation au bout d’une demi-heure.

Témoignage 74 : Collège Chateau Double - Aix-en-Provence (13) :

Réunion le matin avec autocollants snes non à la réforme. Questions gênantes adressées à la chef d’établissement. Boycott l’après midi.

Témoignage 73 : Collège Barabra Hendricks - Orange  :

Belle résistance passive. Lettre lue en début de réunion puis motion signée par la grande majorité des collègues remontée en fin de journée au rectorat. Les collègues n’ont pas participé aux ateliers.

Témoignage 72 : Collège Charloun Rieu de Saint-Martin-de-Crau (13) :

Au collège Charloun Rieu à Saint Martin de Crau, nous avons décidé d’être présents mais de ne pas nous disperser dans les ateliers. La matinée s’est déroulée en plénière avec toutes nos interrogations et pour mettre en avant notre motivation de refuser cette réforme. Vers 11h30, lorsque notre CE nous a dit de nous séparer en atelier, nous avons lu la motion signée par 47 enseignants et n’avons quitté la salle de cantine (pas d’amphi à St Martin). Une petite délégation a rejoint Arles à midi. L’après-midi, un petit groupe non signataire (une dizaine) a fait un atelier et les autres enseignants sommes restés en salle des profs.

Témoignage 71 : Collège Giono Manosque :

A 9h, tous les professeurs étaient là. Nous avons donné au principal une lettre signée par 44 collègues sur les 46 présents (lettre préparée durant l’heure syndicale de la veille), lettre expliquant notre refus de la réforme, ainsi que notre intention de nous taire durant cette journée. Il l’a lue lui-même à voix haute en déclarant : « Ça part à l’IA et au rectorat ». il n’a pas fait d’autre commentaire, à part : « Bon je vais faire un monologue ». Puis il a annoncé d’autres journées de formation et un conseil pédagogique imminent avec l’inspecteur référent chargé de la réforme, et présenté un diaporama ; personne n’a posé de question, personne n’a réagi. Idem lors de la présentation de la future SEGPA par le directeur de la SEGPA. Après ces deux monologues, le principal a annoncé les numéros de salles et la répartition des professeurs pour travailler sur les EPI et les AP. Personne n’a bougé. L’équipe administrative a quitté la salle, nous y sommes restés, avons corrigé des copies, préparé les contrôles communs de janvier, le futur brevet blanc... A 14h, reprise de la « formation » : nouvelle annonce par le principal de salles et de travaux de groupes par niveau ou matière. Personne n’a bougé. dans le même silence pesant que le matin, l’équipe administrative a de nouveau quitté la salle en nous donnant rendez-vous à 16h 15 pour un bilan. Nous nous sommes occupés comme le matin. A 16h 15, retour du principal.
Bilan : atmosphère tendue en présence du principal et de l’équipe de direction, mais courtoise. Nous avons tous respecté ce que nous avions annoncé : aucune participation, aucune préparation pour la mise en place de la réforme.

Témoignage 70 : Collège Miramaris de Miramas (13) :

Au collège Miramaris a Miramas nous avons lu une motion à 9h puis les collègues se sont regroupés en salle des profs ou dans leur salle de classe. Certains sont restés chez eux en prenant le risque de perdre un trentième. En attendant la suite...

Témoignage 69 : Collège de Roquevaire (13) :

Collège de Roquevaire,
Comme convenu lors de notre dernière HIS nous avons fait de la résistance passive ce mercredi 25 novembre.
Le matin nous avons posé beaucoup de questions sur la réforme puis nous avons tenu une AG durant laquelle nous avons rédigé une déclaration ( voir pièce jointe) que nous avons remise au C.E à 13h30 en lui demandant de faire remonter ce document.
L’après midi nous avons refusé de participer aux ateliers proposés et nous sommes restés entre nous jusqu’à 15h. Après nous avons encore posé des questions jusqu’à 15h45 puis nous sommes partis du collège.

Témoignage 68 - Collège Orgon (13) :

24/11 HIS : 25 collègues présents (du jamais vu). On vote à l’unanimité d’agir. Discussions.
Ce qui est décidé c’est d’écrire une lettre qui serait lue à l’IPR, sur la base de ce qui s’est fait au collège Glanum de St Rémy.
Les collègues décident de poser des questions, que chacun participerait. une liste est distribuée à chacun. Il est décidé que nous ne partirions pas en ateliers, on ne rend pas la copie, etc...

25/11 : Lecture de la lettre*. On a posé des questions pendant deux heures mais les collègues n’ont pas réussi à résister toute la journée. Sur ce coup, le bilan est mitigé.

Témoignage 67 : Collège Lou Garlaban - Aubagne :

Au collège Lou Garlaban. De nombreuses questions posées pendant la projection du diaporama soulignant les incohérences de la réforme. Répartition en atelier mais pas de restitution.

Témoignage 66 : Collège Jacques Prévet - Saint Victoret (13) :

Collège Jacques Prévert de Saint-Victoret, après plusieurs semaines d’échanges et la tenue d’une heure d’information syndicale, 21 professeurs grévistes. Les quelques professeurs présents se sont engagés à se taire comme convenu pour ne pas prendre part aux travaux demandés, d’autres ont utilisé le document où figurent les questions « gratte poil ».
La réunion d’information syndicale a permis d’évoquer l’accélération de la dégradation de nos conditions de travail et d’enseignement, les élections régionales à venir et surtout les stratégies locales à mettre en place à court terme en intégrant le plus grand nombre de professeurs.
Si l’inquiétude demeure à l’approche des DGH, (pressions, culpabilisations, divisions) le rejet de cette réforme est total chez les professeurs.
Une motion est en cours de rédaction, elle sera signée et transmise par les élus (professeurs et parents) au CA prochain.

Témoignage 65 : Collège Matraja - Sauset les Pins (13) :

La majorité des collègues avaient décidé en heur d’info syndicale de ne pas participer à la journée d’aujourd’hui, pour ma part je ne pouvait pas me permettre de perdre une journée de salaire, j’ai fait le choix d’aller à la formation de revendiquer mon association aux collègues grévistes, de ma présence physique et de ma non participation à la formation, un collègue a adopté la même position.

Voici le bilan de la journée : 16 personnels présents sur 48 attendus, matinée de présentation de la réforme.

Témoignage 64 : Collège Paul Eluard - Bollène (84) :

nous avons commencé la journée par la lecture d’une motion contre cette réforme des collèges. Ensuite nous avons aussi annoncé notre refus de participer à des formations à distance. Pour cela nous avons rendu nos convocations« laïcité et magistère »avec la phrase « Conformément aux dispositions du décret 2007-1470, je ne donne pas mon accord pour suivre cette formation organisée à l’initiative de l’administration en dehors de mes horaires de service tels que portés à mon emploi du temps hebdomadaire. » et signées.

Un débat s’est alors engagé entre nous et le principal. La présentation de la réforme a commencé avec une heure de retard sur le planning prévu. Tout au long de la présentation, nous avons posés de nombreuses questions qui n’ont guère eu de réponses claires, manifesté notre désaccord et montrés tous les dysfonctionnements de cette réforme qui est impossible à appliquer.

Après le repas (grande auberge espagnole dans la salle des profs) , nous nous sommes réunis en conseil d’enseignement et ensuite en atelier.
Nous avons discutés entre collègues de divers points de cette réforme, des programmes ou autres mais aucun compte rendu, aucun bilan n’ont été fait (nous avons rendu les feuilles à remplir vierges), aucune décision n’a été prise concernant les EPI à mettre en place ....
Un courrier au ministre doit être rédigé.

La prochaine date nous a déjà été donné : le mercredi 27 janvier ce qui a mis beaucoup de collègues en colère (enfants, vie privée, autres obligations....)
De plus, notre hiérarchie nous avez dit que cette après midi était comptée comme une 1/2 journée de prérentrée (comme nous n’en avons fait qu’une sur les deux à la rentrée). Alors pourquoi avions-nous une convocation officielle ? On travaille gratis.

Témoignage 63 : Collège Viala - Avignon (84) :

Au collège Viala, Avignon, nous avions choisi de ne rien décider et cela a été assez bien respecté. Nous avons donc, après que notre Principale a expliqué la réforme et la façon dont elle pense la mettre en place, refusé de nous prononcer pour une « répartition des EPI et autres aides personnalisées. Nous lui avons exposé pourquoi nous étions contre cette réforme et pourquoi nous trouvions que le ministère à travers sa mise en œuvre et sa communication ne montrait que peu de respect pour son personnel. La discussion fut animée. Nous avons juste refusé l’abandon du latin et »retenu« l’idée d’une EPI avec le latin car nous refusons devoir notre collègue perdre son poste et aussi donner à l’établissement privé tout proche une nouvelle raison de nous »prendre" des élèves.
L’après midi la discussion a repris et nous avons collectivement mis en place les grandes lignes d’une déclaration que nous avons décidé de lire demain au CA et de transmettre ce courrier à l’IPR qui était venu nous voir (et avait trouvé drôle de nous dire que l’année prochaine serait une nouvelle année de concours) ainsi qu’à notre député. Les collègues aimeraient qu’une action forte et « visible » (le boycott des conseils leur apparaissant comme une bonne idée) soit décidé afin de montrer notre mécontentement au gouvernement.

Témoignage 62 : Collège Glanum - Saint-Rémy de Provence (13) :

Au collège Glanum / Saint Rémy de Provence

RETOUR EN ARRIERE : la présentation de la réforme en présence d’un IPR, le 12 novembre

Tout d’abord, la lecture d’une déclaration préalable annonçant notre opposition à la mise en place de la réforme, déclaration soutenue par l’ensemble du personnel qui est resté debout en signe de soutient et de cohésion, a donné lieu à l’expression d’un étonnement de la part de l’IPR : c’était la première fois qu’il rencontrait une vague d’opposition. A l’heure où l’information circule si vite, nous passions soudain pour des révolutionnaires, là où ne pouvions ignorer que dans bien des établissements, une multitude d’actions similaires prennent formes. Il s’agissait seulement d’un effet oratoire.

Nous avons été invités à regarder devant nous, et non derrière. Derrière, les décisions ont déjà été entérinées, il n’y plus qu’à … Et nous avons dit, nous, que sans professeurs pour appliquer la réforme, il n’y a pas de réforme. Sans préparation active des EPI (qui ne sont qu’une partie de cette mise en place), il n’y a pas d’EPI. C’était une nouvelle annonce toute rhétorique.

La présentation de la réforme, ce soir-là, a été techniciste, le parti étant pris de ne pas discuter des fins de cette réforme, seulement de la façon dont elle allait être appliquée. Il n’était pas question de nous convaincre, seulement de nous expliquer comment mettre en forme de nouvelles données. Cette volonté de soustraire à la discussion les objectifs d’une réforme profonde, ne pouvait qu’alarmer. Qui ne s’inquièterait pas ? Que se cache-t-il d’inavouable, d’inacceptable, pour ne parler que des moyens, jamais des fins ? Nous avons eu une enveloppe vide de contenu, et de surcroit, vide de sens. L’aveu de fins redoutables … ?

C’est aussi la moue devant les conditions toujours plus déplorables mises à jour qui peuvent inquiéter. Telle matière a perdu 3h30 d’heure d’enseignement en 6 ans … Tel collègue se trouve déjà sur trois établissements, combien en aura-t-il avec les nouvelles baisses horaires ? … Tel collègue doit se trouver très satisfait de mettre en place une pédagogie de projet qui répond si bien à son enseignement, tandis que dans le même temps il perd 10 heures d’heure d’enseignement. Balayés, ces aspects : un haussement d’épaule, une moue, je suis navré pour vous MAIS …

MERCREDI 25 NOVEMBRE (le matin)

Cette deuxième partie était conduite par le chef d’établissement seul. Nous lui avions déjà signifié notre refus de participer à quoi que ce soit ce jour, un collègue a alors dit qu’il y avait quelques collègues qui souhaitaient, eux, discuter de la réforme. Une bonne partie des professeurs a donc quitté la salle (nous avions déjà prévu de nous réunir en AG à ce moment), laissant un groupe enclin à mettre en place la réforme.

Tout ce que l’on a eu comme écho pour le moment de ce qui s’y est dit, c’est que l’EPS ne comptant plus pour le brevet, elle devenait une matière moins prioritaire, et au vue des contraintes pour les installations sportives, et des contraintes d’emploi du temps, c’est sur cette discipline que seraient pris les AP … Les collègues sont furieux.

Compte-rendu de l’assemblée générale des professeurs

25 novembre 2015 :

Réunis ce jour en Assemblée générale, 35 professeurs du collège Glanum opposés à la réforme du collège ont participé à la mise en place de diverses actions :

Création d’une banderole d’opposition à la réforme à placer devant le collège

Rédaction d’un tract d’information sur la réforme à destination des parents d’élèves, distribué hors du collège

Mise en place d’un accueil café devant le collège pour informer les parents d’élèves sur la réforme le mardi 8 décembre.

Organisation d’une réunion publique d’information sur la réforme le mercredi 15 décembre à 18h, salle Jean Jaurès à Saint-Rémy

Rétention provisoire des documents d’inscription à la LV2 en 5e et à l’option Latin (nouveau).

Prise de contact avec la presse pour l’informer des actions menées

Prise de contact avec les collèges environnants pour conduire une action plus collective une prochaine fois (nouveau)

Rappel de notre refus collectif de ne pas s’inscrire aux formations « par internet ».

Rappel de notre refus de nous rendre à la convocation du 27 novembre (nouveau) : formation destinées aux professeurs du cycle 3

Pour finir, nous allons dire à notre CE que tenons à préciser que nous refuserons de mettre en œuvre toute décision qui aurait pu être prise par l’administration et par quelques collègues au cours de cette demi-journée de formation, jugée illégitime.

Témoignage 61 : Collège Tavan - Avignon (84) :

Au collège Tavan à Montfavet (84), les collègues s’étaient prononcés majoritairement pour une présence passive.

La question de la réforme du collège n’a été abordée qu’à 14h30, la matinée et le début de l’après-midi ayant été consacrés à une intervention de notre collègue des ULIS au sujet des élèves malentendants que nous accueillons depuis peu dans nos classes.

Contrairement à ce qu’annonçait l’ordre du jour, la Principale ne nous a pas répartis en groupes de travail pour « élaborer les EPI ». Pendant la plénière qui a duré de 14h30 à 16h30, la grande majorité des collègues est restée silencieuse, certains ont posé des questions gênantes ; aucun document n’a été rendu.

Témoignage 60 : Collège Marseilleveyre - Marseille :

Au collège Marseilleveyre, une première petite victoire dans la mesure où tout le monde est resté uni et déterminé.
Avec les collègues (dans leur grande majorité, hormis 4 ou 5 pas tout à fait contre et 4 ou 5 grévistes), comme prévu nous sommes venus habillés en noir et chacun a arboré un « dossard » portant l inscription « Non à CETTE Réforme ». Nous sommes arrivés en bloc et avons rempli les premiers rangs de l amphi. Nous sommes restés debout le temps de la lecture d une déclaration succincte qui reprend les raisons de notre opposition catégorique et que le ce ne peut pas compter sur notre collaboration et encore moins sur notre investissement dans les ateliers. Nous sommes restés silencieux toute la matinée (correction de copies, lecture, dessin...) ; après-midi en salle des profs à discuter et à élaborer une motion pour le ca du lundi 30/11.

15h20 le ce nous « remercie » de notre « participation silencieuse » et nous rappelle que de toutes les manières ce sera à nous de faire ce travail l année prochaine...puis la séance est levée.

Témoignage 59 : Collège Joseph d’Arbaud - Salon(13) :

Tous les professeurs étaient présents mais aucun travail n’a été rendu, ) part en techno et SVT. Les 70 professeurs présents ont corrigé leurs copies ou fait autre chose.
Déclaration du SNES à 9 h et motion à suivre pour le CA.

Témoignage 58 : Collège Louise Michel Marseille

Au collège Louise Michel, nous avons lu un courrier expliquant pourquoi nous ne voulions pas participer à la réunion. 35 collègues sur 40 ont refusé d’assister aux atelier. Une AG s’est tenue en Salle des profs et un courrier a été envoyé au recteur.

Témoignage 57 : Collège Cadenet (84) :

L’ensemble des collègues s’était mis d’accord pour venir aujourd’hui à la journée de formation, contraints et forcés. Le CE pas très à l’aise quand on lui a demandé où étaient les formateurs et que nous avions reçu des ordres de mission en tant que stagiaire à une formation.

Assemblée plénière où de nombreux tableaux ont été proposés par l’administration avec comme finalité de nous demander nos « besoins » en AP avec la marge d’autonomie, certaines demandes des collègues.

Ensuite le clou de la journée avec l’orga des EPI. De nombreuses interventions de collègues ... Ambiance électrique ; Un tableau très général avec les matières qui pourraient éventuellement co-intervenir dans les EPI.

Quatre collègues à fond pour la réforme , les autres... bof et tout cela à l’oral !

A la fin de la réunion, assemblée générale avec les collègues. A une grande majorité les collègues ont adhéré à une déclaration sur notre opposition à la réforme (que je mets en pj) qui sera signée par la majorité et donnée demain. Demain commission permanente avec à l’ordre du jour « organisation des EPI ».
Nous avons voté à la majorité que nous nous fournirions aucun travail sur les EPI et déposerions une motion qui reprend notre déclaration qui sera à nouveau déposée le 1 er décembre jour du CA.

Témoignage 56 : Collège Chateau-Forbin - Marseille (ex-ZEP ...) :

Tous les profs étaient d’accord pour être en résistance passive aujourd’hui.

Le matin nous avons refusé de nous répartir en ateliers pour proposer des EPI.
Nous sommes restés ensemble en salle des profs et avons écrit des tas de questions « dérangeantes » sur la mise en place des EPI.

L’AM nous avons refusé de nous répartir par discipline pour réfléchir à la mise en place de l’AP.
Nous avons aussi écrit des questions sur l’AP.

Nous avons donné ces documents signés par tous à notre CE en lui demandant de faire remonter au recteur.

Témoignage 55 : Collège Fernand Léger - Berre-l’Etang (13) :

Pour synthétiser rapidement notre journée d’action au collège Fernand Léger :

  • 37 collègues en grève sur 47 (parmi les non-grévistes, des stagiaires et des néo-titulaires en majorité)
  • Plus d’une vingtaine présents devant l’établissement ce matin
  • Un article dans La Provence à venir, assorti d’une photo (ci-jointe)
  • Une réunion en fin de matinée pour décider des modalités d’action pour le conseil pédagogique qui aura lieu vendredi 4 décembre en présence d’une IPR
  • Atelier écriture avec l’envoi de cartes contre la réforme à François Hollande

Après-midi : courses de Noël, bulletins ou correction de copies...

Témoignage 54 : Collège Lucie Aubrac - Eyguières (13) :

9h-10h : plénière avec diaporama sur la réforme

Nous avons expliqué à notre CE que nous (tous les enseignants présents sauf 4) ne comptions pas suivre son programme, mais réfléchir à des questions concernant la réforme, par groupe et autour de thématique et ce en signe de notre désaccord avec cette réforme.

(réponse : menace par rapport à la DGH et aux EDT)

10h-11h30 : Réflexions et questionnements (voir pièce jointe)

11h30-12h00 : mise en commun de nos questions, réajustements et rédaction d’une lettre à lire en début de plénière en préambule des questions présentant nos refus et notre indignation.

13H30-15H30 : Lecture de la lettre et série de questions réparties avec plusieurs collègues, réponses évasives ou absentes d’l’IPR présent, qui semble lui-même peu convaincu et ne s’avance sur rien, mais nous prie de lui communiquer nos questions et inquiétudes pour les faire remonter.

15H30-16H30 : nième tentative de nous lancer sur des réflexions et propositions d’EPI qui ont abouti à aucune proposition, une réflexion par disciplines pour certains et un bilan de la journée et questions à rajouter au courrier électronique envoyé dès cet après-midi à l’inspecteur présent avec nous.

Témoignage 53 : Collège Mignet - Aix-en-Provence :

La matinée s’est déroulée assez platement :
— Une plénière lors de laquelle les collègues ont posé des questions polies mais dérangeantes, en particulier les collègues de lettres classique et d’EIST … euh pardon SVT, Sc Physique et Techno.
— Puis des groupes par disciplines : certains en ont profité pour faire les sujets du brevet blanc, d’autres corriger des copies, rares sont ceux qui répondu à la consigne.

L’après-midi a été moins consensuel :

— Les collègues son allés en dans les commissions prévues par la direction, la commission cigarette étant celle qui n’a pas désempli pendant que les quelques pro-actifs prenaient le pouvoir dans des commissions qui se vidaient.

— Lors de la mise en commun, la salle d’amphi avait été vidée de moitié.

Lorsque la chef a annoncé comment pouvaient se présenter les emplois du temps des collègues l’année prochaine : « on vous donnera une heure bleue lors de laquelle personne n’aura cours pour vous concerter », et là la salle a explosé. « déjà je viens gratuitement 7 heures aujourd’hui, je n’ai le temps de rien, comment je vais corriger mes copies si en plus je dois rester gratuitement, avec nos salaires hors de question d’en faire plus… »
Il a été prudemment donné congé à tout le monde.

Conclusion : rien de concerté à Mignet, malgré quelques pro-actifs qui n’ont pas vraiment eu le dessus. Je pense que, comme ailleurs, personne n’est pressé de faire la 2e journée de formation.

Témoignage 52 : Collège Grande Bastide Marseille :

Les professeurs dans leur quasi-totalité se sont rendus à la formation-formatage. Malgré ce qu’avait annoncé le chef d’établissement, un IPR était présent (la même personne que le jour du CA boycotté). Il a procédé à la présentation de la réforme dans l’indifférence générale ; beaucoup d’entre nous discutaient, d’autres corrigeaient leurs copies, pianotaient sur leurs téléphones portables... Puis ils nous ont envoyés par matière cogiter sur les futurs EPI (on se demande d’ailleurs bien où est l’interdisciplinarité quand on réfléchit par matière). Tout le monde s’est en réalité retrouvé en salle des profs. Une motion a été rédigée (elle reste à taper et à transmettre) et nous réfléchissons à l’élaboration d’un courrier à remettre aux parents. Aucun travail n’a été remis.

Évidemment, on nous a assuré qu’aucun poste ne fermerait, que nous aurions encore plus d’heures l’année prochaine, que le latin, l’euro, l’allemand seraient maintenus (ce à quoi il a été tentant pour certains de croire). Il a également été annoncé que les enseignants du pôle SPC / SVT / techno allaient être formés aux 2 disciplines qu’ils n’enseignent pas. Remous dans l’assemblée. Un certain nombre de questions gênantes a été posé ; évidemment, aucune réponse n’a pu être apportée.

La lutte continue ; nous ne comptons pas baisser les bras.

Témoignage 51 : Collège Louis Philibert - Le Puy-Sainte-Réparade (13) :

Notre CE avait décidé de faire une journée de formation a minima. Nous avons été réunis de 9h à 13h en plénière, aucun atelier de prévu l’après-midi par la direction.

Le matin, présentation succincte de la réforme avec des projections de DGH et de répartitions des services « imaginaires, envisageables, possibles, peut-être ben que oui, peut-être ben que non, si les oiseaux arrivent par la droite du nord ouest » . Ambiance posée, chouquettes et café.
On pose les questions qui dérangent et on manifeste notre opposition. Réponse à la Ponce Pilate : le cadre relève de l’administration (dgh, répartition des heures et edt), le reste (EPI et programmes) relève du pédagogique et donc ne concerne pas l’administration.

A 13h, pause pizze et quiches.

A 14h, Quelques professeurs (une vingtaine dont les élus au CA) restent au collège jusqu’à 15h30 pour rédiger la motion qui sera lue au CA sur le budget demain 26 novembre et décider des actions à mener lors du conseil pédagogique du 8/12 et des journées de formation.

Témoignage 50 : Collège René Cassin - Tarascon :

La plupart des collègues n’ayant pas cours mercredi ne sont pas venus

Dès le début de la matinée la direction avait prévu de nous repartir en
groupes « matières » puis en groupes « niveaux ». Nous avons donc lu une déclaration disant notre opposition à la reforme, aux convocations en dehors de notre temps de travail et notre refus de participer à cette journée.

La plupart des collègues est restées en salle des profs,ceux qui se sont réunis
en groupe ou n’ont rien produit ou ont fini par dire à l’administration qu’ils
ne voyaient pas quoi produire au vu du flou des textes.

Une lettre aux parents et une au recteur ont été élaborées

Témoignage 49 : Collège Sylvain menu - Marseille :

Au collège Sylvain Menu (13009), établissement peu dans la lutte et le rapport de force, voici ce qui s’est passé :

LE MATIN :

  • adoption d’un dress code (1 vêtement noir) + 1 affiche portant la mention « Conte cette réforme »
  • majorité des collègues debout pendant la lecture d’une motion succincte s’opposant à cette réforme
  • refus de respecter l’odj (questions/réponses avec le CE sur son diaporama)
  • refus de partir en petit groupe disciplinaire

L’APRES-MIDI :

A partir de 13h30, notre CE est venu cette fois seul face à nous silencieux.

Vers 16H15, nous avons été « libérés ».

Les collègues ont tenu mais la journée a été longue

Témoignage 48 : Collège de Simiane (13) :

Nous étions présents, discussions engagées , pas d’ateliers mais nous avons pointés les faiblesses.

Le CE présente la réforme de façon positive : on fait déjà bcp de choses, pas de PB d’emploi du temps avec les EPI... C’est facile on le fait déjà. ON CASERA l’allemand...

Nous avons demandé l’abrogation. L’après-midi, un universitaire de sciences de l’éducation est venu parler de pédagogie, sans évoquer la réforme ; on n’était pas prévenu ! Pas D’ateliers

Programme des jours prochains : distribution de tracts aux parents devant le collège et cartons pdt les réunions parents-professeurs.

Témoignage 47 : Collège Elsa Triolet - Marseille :

Nous avons échoué à mettre en place majoritairement #GrainSable pour ce coup-ci, mais on continue à mobiliser pour la suite. Des questions problématiques posées en plénière et une Ag entre midi et deux.

Témoignage 46 : Collège Olympe de Gouges - Plan de Cuques (13) :

Au collège Olympe de Gouges de Plan de Cuques, après une réunion plénière destinée à nous convaincre des effets positifs « locaux » de cette réforme, nous nous sommes majoritairement réunis en salle des profs et n’avons rendu aucun des documents demandés (concernant l’organisation des EPI et de l’AP).
En fin de journée, nous avons remis au principal un courrier adressé au recteur exprimant notre profond désaccord avec cette réforme et notre refus de la mettre en place.

Témoignage 45 : Collège Lou Garlaban - Aubagne (13 ) :

Matinée houleuse, refus de coopérer. Aucune proposition faite sur la mise en place des EPI et AP.

Témoignage 44 : Collège Jean Moulin - Marseille XV :

Un matinée de bras de fer : des questions et encore des questions ...
L’après-midi, une tentative d’ateliers EPI et AP, sur les nouveaux programmes qui n’existent pas, fortement pertubés.

Témoignage 43 : Collège de Luynes (13) :

Ce matin au collège de Luynes nous avons assisté à la présentation de la réforme par la principale. Nous en avons profité pour poser « les questions qui fâchent » et au terme de cet exposé, nous avons lu un texte dans lequel nous avons exposé les raisons de notre opposition à cette réforme et de notre refus de participer aux ateliers proposés. Nous avons également demandé à notre chef d’établissement de faire remonter ce texte que nous avons également complété en fin de matinée et que nous remettrons demain. Cet après-midi, nous n’avons pas accepté de travailler sur les AP comme l’avait proposé la principale, nous avons travaillé sur nos cours, corrigé des copies, ... en attendant notre libération vers 15H. Une partie des collègues n’était pas venue.
Par ailleurs,nous avons reçu (et apprécié) le soutien de « nos voisins » du lycée G. Duby par le biais d’une énorme banderole « non à la réforme du collège » qui avait été posée par leurs soins devant le collège avant notre arrivée et qui était du meilleur effet !


Témoignage 42 : Collège Mistral - Arles (13) :

9 h plénière, rapide présentation de la réforme et du travail demandé par la direction.

9 h 15 lecture et transmission d’un courrier de rejet de la réforme (courrier modèle SNES) au recteur, courrier signé par plus de 20 profs (pas eu le temps de compter précisément).

Une grande partie des professeurs en a également profité pour rendre la convocation à la formation asynchrone.

A partir de 10 h environ, travail en autonomie.(on était libres de s’organiser comme on le voulait) Nous nous sommes retrouvés dans différentes salles pour : soit travailler à autre chose (bulletins) soit réfléchir sur les propositions de DGH faites par notre CE.

12 h boycott du buffet et départ en centre ville d’une vingtaine de profs afin de retrouver les collègues des autres collèges.
Bonne mobilisation comme le décrit Jean-Marie ci-dessous et présence de la presse.
Nous en avons profité pour aller poster en groupe notre carte postale à l’Elysée.

L’après-midi, même travail en autonomie que le matin. Nous avons réfléchi à la réunion que nous avons avec nos parents d’élèves au sein du collège demain soir et à la possibilité de déposer une motion au CA du 1e décembre.

Il nous était demandé de faire remonter nos propositions d’EPI par voie numérique en fin de journée. Je ne sais pas si quelqu’un l’a fait...à ma connaissance non !

Témoignage 41 : Collège Centre - Gap (05) :

En HIS où plus de la moitié des profs étaient présents, nous avions décidé de faire un boycott actif. Cela n’a été que partiellement réalisé, car seules 3 ou 4 personnes ont posé des questions « subversives » les autres se sont contentées pour la plupart de se taire et pour une minorité de poser des questions « bien-pensantes ».

Plus tard nous nous sommes réunis par discipline, officiellement pour parler des programmes et des EPI, mais en fait pour faire le bilan des impacts de la réforme sur nos disciplines. En langue vivante nous avons rédigé une motion dénonçant les effets de Collège 2016

Témoignage 40 : Collège Raspail - Carpentras (84) :

Refus de coopérer sur la réflexion de la mise en place de l’AP et des EPI, création d’une lettre au recteur pour exprimer le refus face à la réforme .


Témoignage 39 : Collège Camille Claudel - Vitrolles (13) :

chers collègues, au collège Camille Claudel de Vitrolles, notre journée sur la réforme du collège 2016 s’est soldé par le visionnage d’une vidéo de présentation par la directrice générale de la DEGESCO, ensuite nous avons refusé de participer à tout atelier de réflexion sur la réforme, nous avons précisé au principal et à l’adjoint que nous rejetons cette réforme en l’état et que pour l’heure nous allions nous réunir entre enseignants pour mettre à jour toutes nos craintes et toutes les questions qu’on se posent afin de rédiger un courrier à l’adresse de M. le Recteur sous couvert de notre chef d’établissement.
Voilà comment nous avons œuvré pour l’action “grain de sable” dans notre établissement. La totalité des collègues était très remontée.

Témoignage 38 : Collège Ubelka Auriol (13 ) :

Au collège UBELKA à Auriol, à 9h une pétition signée par la plupart des collègues a été remise au CE, puis lue par l’ensemble des professeurs présents.
Après la présentation de la direction et les multiples questions restées sans réponses ou éludées, tous les collègues présents ont refusé de partir en atelier. Les feuilles d’émargement étaient dans les ateliers.
La chef d’établissement nous a menacé de carence, puis de nous mettre à la porte du collège(!!!) si on ne venait pas travailler. Après discussion entre nous, vers 11h30 nous sommes allés en atelier, toujours sans rentrer dans le travail sur les EPI.

Réunis en AG vers 14h, après nouvelle menace de la principale qui nous a refusé le droit de nous réunir dans le collège si ce n’était pas pour travailler, les 30 profs présents ont décidé de partir (quelques uns étaient déjà dans les ateliers). Les rapports avec la direction ne vont plus être très cordiaux !

Demain réunion pour écrire un tract aux parents et contacter la presse.

Témoignage 37 : Collège Jean Zay - Rousset (13) :

Au collège Jean zay, nous étions tous présents sauf 3 excusés soit 35 professeurs

Nous avons lu une déclaration et nous avons invité nos chefs à venir avec nous tenir une réunion parallèle visant à amplifier la lutte .

Ils ne sont pas venus...

33 professeurs se sont alors réunis en parallèles pour :

  • parler de la réforme
  • établir une sitographie des meilleurs sites à envoyer aux parents délégués
  • établir des tracts aux parents
  • préparer une réunion d information( le chef d établissement à refusé qu’elle se tienne dans l enceinte de l ’établissement
  • écrire une motion pour le c.a. de jeudi
  • écrire une lettre au recteur

Bref, nous n avons pas chomé !

Témoignage 36 : Collège Renoir - Marseille REP + :

Les débats ont été longs sur la démarche à suivre au collège Renoir et nous avons laissé le libre choix à chacun d’assister ou non à la journée de formation.

Environ 2/3 des professeurs ont refusé de travailler sur la réforme.
Pendant qu’une délégation est allée présenter notre choix au CE, les autres professeurs se sont réunis pour débattre des conséquences de la réforme et de nos conditions de travail pour ensuite écrire un courrier au recteur.

La séance a été ajournée et nous avons été libérés.

Témoignage 35 : Collège d’Allauch (13 ) :

À Allauch, nous avons prévenu hier que nous serions présents aujourd’hui mais que nous refusions de participer à la formation proposée. Nous somems restés en Salle des Profs.

Témoignage 34 : Collège Font d’Aurumy à Fuveau (13) :

tout le monde était là (2 d’entre nous en survêtement) dans une attitude passive après lecture d’une motion par les élus au CA et en dernière phrase le refus de participer au travaux préparatoires demandés en atelier.
2 profs pro réforme ne se sont pas levés pendant la lecture, l’un d’eux a essayé de relancer la direction pour les sortir de leur embarras mais c’est resté poussif et confus :

  • D’abord le CE a refusé d’engager un débat et annoncé que la réforme se ferait quoi qu’on en dise et qu’il faudrait bien faire avec
  • Après remplissage du vide et du brouhaha ambiant par le CE et son adjoint : tout restera comme cela se faisait déjà, on peut organiser les EPI comme on veut (trimestre, semestre, année, semaine même !), ils n’apparaîtront pas dans les emplois du temps et on verra bien avec la DGH qu’on aura plus de moyens qu’on en a actuellement, preuves à venir ...

Les fiches ont été distribuées aux coordos mais la grande majorité des profs ont décidé de rester dans la même salle pour corriger des copies, échanger sur leurs projets pédagos actuels, préparer les conseils de classe.

L’Adjoint est passé dans la salle, outré par la confirmation que les fiches resteraient vierges

Boycott du repas froid cordialement proposé et offert par la direction au profit d’un repas convivial en salle des profs.

L’après-midi : quand le principal a demandé ce qu’on avait préparé, il y a eu un très grand silence... Il a dit que devant ce silence « assourdissant », ... qu’ils continueraient à préparer la réforme, mais que du coup on pouvait rentrer chez nous (il était 13h30).

Témoignage 33 : Collège de Gémenos (13) :

50 % de grévistes au collège de Gémenos.

Témoignage 32 : Collège Roy d’Espagne - Marseille (13) :

Ce matin 9h, amphi du collège : Présence durant 5 minutes pour lire un courrier de refus de la réforme (le même que celui donné pour le conseil pédagogique) puis nous nous sommes retrouvés en salle des profs.

7 collègues (sur 34 sans compter les services partagés)sont restés dans l’amphi puis se sont réunis en conseil d’enseignement pour travailler sur les programmes.

Après midi libérée.

Témoignage 31 : Collège Pasteur Istres (13) :

Au collège Pasteur à Istres, tous les collègues ont refusé de participer à quoi que ce soit sur la réforme. Nous avions choisi d’être présents, mais de nous taire tout au long de la journée, ce qui a été tenu. Belle unité par conséquent de la salle des profs.

Témoignage 30 : Collège Marie Laurencin de Marseille (13) :

Au collège Marie Laurencin, le choix de la grève n’étant pas majoritaire, nous avions décidé de nous rendre à la journée de formation tous vêtus de noir et de lire en préambule une déclaration commune exprimant notre refus de la réforme à transmettre au recteur. Par la suite, nous nous étions bien promis de garder un silence total mais il faut avouer que c’est très difficile, car certains propos de la principale nous ont fait réagir. Au final, elle a accepté de nous laisser entre nous discuter et est partie dans son bureau.
Nous avons alors écrit un nouveau courrier en direction de l’inspecteur qui devait venir l’après midi, en tenant compte des particularités de notre collège, pour expliquer que malgré un certain nombre de pratiques innovantes, nous n’étions pas déjà dans la réforme comme ils se plaisent à le répéter, et que nous la refusions.

Nous avons donc lu notre courrier et décidé cette fois de tenir bon dans le silence, mais face aux provocations de l’inspecteur, nous avons finalement quitté la salle à 14.30, malgré les menaces terribles : « vous savez ce que vous risquez ! », ce qui était assez réjouissant !


Témoignage 29 : Collège Virebelle de La Ciotat (13) :

ce matin, tous les enseignants étaient présents sauf 3 ( dont au moins un gréviste).
L’action prévue en HIS lundi : dire notre mécontentement, poser de nombreuses questions et refuser de travailler en groupes, puis ne pas venir l’après-midi. Les 3 premiers points ont été suivis ( nous avions aussi déposé en amont une motion en CA, soutenue par la PEEP) . Nous avons pratiquement tous noté sur la feuille d’émargement et en rouge, avant notre signature « contre cette réforme ».
Pas mal de collègues sont revenus cet après-midi -22/37- pour démontrer que cette réforme était impossible, par des exemples plus concrets.

Nous allons rédiger une nouvelle motion pour refuser 7 nouveaux jours de formation, encore sur un mercredi (dixit notre principal).
Nous allons la préparer pour le CA de la semaine prochaine.


Témoignage 28 : au collège Coin Joli Sévigné de Marseille :

Au collège Coin Joli tous les enseignants se sont prononcés contre la réforme avec lecture au chef d’établissement d’une lettre qui a été transmise au recteur ce matin même par la voix hiérarchique .
La journée a été meublée de questions diverses et notamment de la rédaction d’un tract à l’attention des parents et d’une motion à présenter au CA dans deux jours.
Nous nous sommes par ailleurs accordés sur le boycott de la formation en ligne que nous avons tous reçue je présume. La formation étant un droit mais non une obligation.

Témoignage 27 : Collège Lou Calavoun - Cabrières d’Avignon (84) :

Suite à l’HIS d’hier, ce matin au collège Vallée du Calavon, Cabrières d’Avignon, nous avons lu et remis une motion (merci aux collègues S1 pour la mutualisation des outils) et nous avons rendu à la direction les convocations concernant la formation asynchrone pour retour à l’expéditeur. Notre nouveau principal a acté et nous a dit qu’il transmettrait à sa hiérarchie.

Puis nous avons passé 1h30 à poser des questions précises. La direction avait espéré que ns travaillions par discipline sur les EPI, les AP, etc... Mais nous avons opté pour la correction de copies, la rédaction de bulletins, etc... tout sauf ce pour quoi on nous convoquait ce jour.

A 11h30, tour de table par discipline pour se prononcer sur « Qui prend des AP ? ; Quel EPI. Combien d’HSA... »

Tous à l’unanimité (cela ne s’était jamais vu au Calavon de mémoire « d’anciens ») nous avons refusé de choisir, de discuter, d’entrer dans la Réforme car rejet global et total.

Devant cette réaction inattendue par nos chefs, ils ont pris acte de notre décision collective en nous assurant qu’ils feront remonter les doc ainsi que notre refus de travailler sur cette Réforme. Nous avons été libérés à 12h15 pour la journée.

Témoignage 26 : Collège Versailles de Marseille :

Nous avons lu notre motion en début de réunion. La principale nous a demandé de sortir. Nous sommes sortis sauf deux collègues (nous étions une trentaine).
Nous avons listé les problèmes liés à la réforme et avons écris au recteur puis avons longuement discuté des différents aspects de la réforme.
Nous n’avons rendu aucun travail et avons préparé une stratégie pour la suite probable des évènements (chantage aux dédoublements, menace de fermeture de bilangue etc...).

Témoignage 25 : Collège Vincent Van Gogh - Arles (13) :

Au collège Van Gogh d’Arles, après une présentation très rapide et succincte de la réforme par la Principale et son adjoint, nous avons lu une lettre exprimant notre refus de cette réforme et de la participation à la formation. 31 collègues l’ont signé sur 50 profs mais tous n’étaient pas présents.
La principale a proposé une division en atelier, nous sommes sortis et chacun a fait ce qu’il avait à faire (préparer les épreuves communes, corriger ses copies...) et cela a recommencé de la même manière l’après midi.

Le midi les enseignants des 4 collèges d’Arles et celui de St Martin de Crau ainsi qu’une délégation de parents se sont retrouvés en centre ville où nous avions convié un journaliste de la Provence qui a fait une interview et une photo. Nous n’étions pas loin de 100 et nous avons terminé tous ensemble au bar pour partager un pique-nique.

Belle journée de mobilisation et de rencontre donc.

Témoignage 24 : Collège Les Chartreux - Marseille (13) :

Comme prévu pour le 18 novembre, nous avons fait changer l’ordre du jour pour pouvoir poser des questions plus précises sur la réforme et ne pas travailler en atelier sur les EPI.

  • Nous avons tous refusé d’émarger (sauf la stagiaire et les contractuels)
  • La principale nous a présenté ce merveilleux power point....
  • Nous avons multiplié les questions auxquelles elle n’avait pas de réponses
  • Nous avons tous refusé de partir en atelier
  • A 11h nous lui avons signifié que nous partions rédiger une motion contre la réforme.
  • Nous nous sommes séparés en 3 groupes (un 1er groupe qui tenait des compte d’apothicaire pour voir si, et comment, on pouvait sauver les postes touchés par la réforme, un 2e groupe qui a rédigé un tract en direction des parents et un 3e groupe qui a rédigé une motion, (en pièce jointe))
  • Tous les enseignants du clg sont partis à midi.

Tout s’est passé dans la bonne humeur.

Merci pour la mise en commun de vos documents qui nous ont bien aidés à rédiger les notres !

Témoignage 23 : Collège Thiers de Marseille (13) :

Ce matin présentation de la proposition de répartition de la DGH de la part du Chef suivie d’un bombardement de questions de la part des 26 collègues présents. Des réponses parfois confuses et vers 11 h 30 nous avons demandé une interruption de séance afin de nous réunir pour prendre une décision sur la suite de la journée.
A la question : Pour ou Contre le boycott de l’après-midi : 21 Pour et 5 Abstentions.
Conclusion : personne n’est allé cet après-midi et nous avons rédigé une lettre à destination de notre chef pour affirmer le refus de cette réforme.

Témoignage 22 : Collège Daumier - Marseille (13) :

Au Collège DAUMIER de Marseille convoqués 38 .

8h-9h : AG nous décidons à l’unanimité du mode d’action suivant :

  • nous agrafons sur nos vêtements (voir photo) une feuille A4 avec dessus : Non à cette réforme
  • nous nous rendons à la réunion à 9h et après avoir écouté le propos introductif, nous nous levons tous et un par un, au total 10 collègues, nous lisons le texte de la pétition adressée au Recteur et au proviseur ( c’était très beau) signé par 43 collègues sur 45 ! .
  • puis nous nous asseyons et bras croisés nous faisons preuve d’un mutisme total
  • à 10 h notre C.E nous invite à nous séparer en 4 groupes et nous donne rdv à 11h pour que nous fassions nos propositions par rapport à sa présentation.
  • avant de partir , nous lui remettons l’ordre de mission à la formation virtuelle…avec refusé dessus, pour qu’il fasse remonter au Recteur. Puis nous partons tous ensemble pour l’une de ces salles et nous continuons notre AG au lieu de faire ce qu’il nous avait demandé.
  • pendant ce temps comme nous sommes une cité scolaire ,les collègues du lycée lui amènent la même pétition signée par eux (au total 95 signatures ! en quelques jours).
  • à 10 h15 il vient nous voir et avec lui nous continuons notre AG… grand moment, mais dans le respect de chacun, et dans un bon climat…

Il prend acte de notre mobilisation , très forte, combattive et soudée …et annule l’après midi de formation .

Témoignage 21 : Collège de Gréasque (13) :

A Greasque, nous avons assisté a une réunion plénière animée par le chef en posant des questions et en faisant remarquer les incohérences. L’après midi, nous nous sommes réunis ensemble et n’avons fait aucune remontée écrite.


Témoignage 20 : Collège Anselme Mathieu - Avignon (84) :

Les collègues ont refusé la plénière et les ateliers organisés par la direction et se sont réunis de leur côté avec un ordre du jour différent de celui du chef d’établissement : travailler sur les absurdités de la réforme.

Témoignage 19 : Collège Clovis Hugues - Cavaillon (84) :

Collège Clovis Hugues de Cavaillon : après l’HIS de lundi soir, nous avons décidé de ne pas rendre notre copie mercredi. Donc ce matin discours du CE sur la réforme et pluie de questions des collègues présents. Ensuite il nous annonce une répartition arbitraire de sa part en 4 groupes !
Refus des collègues, nous nous retrouvons en salle des profs où le CE et l’adjointe nous rejoignent pour nous sommer de nous répartir dans les salles. Nous décidons alors de nous réunir dans une seule salle pour discuter. Retour ensuite en plénière où rien ne se passe.

Après-midi : même topo : nous lui expliquons que nous ne voulons pas travailler sur EPI et AP et là, menaces et chantage ... Nous tenons bon et on est enfin libérés à 16h15

J’ajoute qu’un membre de l’équipe de direction a tenu ce genre de propos à un collègue : « ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas considéré comme un suppôt de la direction, on ne crèvera pas vos pneus et on ne brûlera pas votre voiture comme ça se fait chez certains syndicats ».

Témoignage 18 : Collège Roumanille - Avignon (84) :

la quasi-totalité des collègues refuse de suivre le chef d’établissement et se réunissent en salle des profs. Le CE signale comme absents les collègues qui refusent de participer à sa réunion.

Témoignage 17 : Collège Arausio - Orange (84) :

Réunion plénière très houleuse .

Témoignage 16 : Collège Joseph Vernet - Avignon (84) :

Attitude passive des collègues pendant la réunion plénière de la direction. Les trois quarts des collègues refusent de travailler en atelier et se réunissent en salle des profs.

Témoignage 15 : Collège Bosco - Vitrolles (13) :

L’après-midi de réunion a tourné court après le refus des professeurs de se séparer en atelier. Nous sommes restés un temps en plénière pour décortiquer la réforme.
Ce matin, nous avions choisi la stratégie de la pluie de questions, éludées par les animateurs. Puis, nous nous sommes réunis en équipes disciplinaires pour étudier nos nouveaux programmes. Belle journée !

Témoignage 14 : Collège de Mallemort (13) :

Au collège de Mallemort, les enseignants se sont bien réunis en ateliers mais n’ont fait aucune proposition à la direction. Cette dernière menace les collègues de retrait sur salaire dans le cas où cela se reproduirait lors de la prochaine journée de formation, oubliant que cela leur est impossible en droit.
Lors de la plénière, la direction a imposé quasiment de force ses choix concernant le placement des AP sur les disciplines et des thématiques sur les EPI. Elle oublie encore que les répartitions doivent se voter en CA et qu’elle ne peut seule décider

Témoigne 13 : Collège de Rognac (13) :

Face à l’opposition des collègues, les animateurs ne parviennent pas à tenir leur ordre du jour. Nous avons résisté à Collège 2016 !

Témoigne 12 : Les collèges d’Arles :

Les 4 collèges d’Arles se rassemblent à midi pour rencontrer les parents et la presse et expliquer les raisons de leur refus de Collège2016.

Témoignage 11 : Collège de Sisteron (04) :

à Sisteron, une déclaration a été lue en début de réunion, puis une majorité de collègues arborant « pas cette réforme » ont adopté une attitude passive ;
his à 11h.

on envisage de contacter les parents lors des conseils de classe, avec doc d’info + motion en c.a., et remarque au sujet du texte méprisant à notre égard distribué à tous les parents.

midi, rencontre d’une demi h avec le journaliste de la Provence, photo avec nos « pas cette réforme ».

Après-midi : quelques uns n’y sont pas allés, d’autres, la majorité, est restée en « passifs ».

Témoignage 10 : Collège Roger Carcassonne - Pélissanne (13 ) :

Après une motion déposée au CA du 3 novembre 2015, un conseil pédagogique avec un IPR d’EPS où tous les membres sont restés muets et qui, du fait, n’a pas duré plus de 30 minutes, il avait été décidé de venir ce matin et de lire une déclaration dénonçant la Réforme et demandant de travailler sur d’autres thèmes actuels qui exigent tant de réunions dans l’établissement.

Ce matin, après la déclaration, la majorité des collègues a quitté la réunion pour parler de ce qui lui importait. La petite dizaine qui est restée est sortie à 11h pour me dire que ce qu’ils avaient entendu était totalement fou.
La grande majorité des collègues a décidé de ne pas venir cet après-midi : journée de prérentrée déjà faite, pas de convocation explicite pour le 25 et journée de solidarité déjà programmée. Pour Pélissanne c’est une action assez spectaculaire... A voir ce que l’avenir nous promet...


Témoignage 9 : Collège Mistral - Avignon (84) :

Au collège Mistral à Avignon, la très grande majorité des collègues ont décidé de ne pas participer à la réunion organisée par la direction de l’établissement. Nous nous sommes donc réunis pour discuter des suites de l’action à conduire contre la réforme du collège.
Face au refus des enseignants, la direction avait préalablement décidé de supprimer le travail en atelier et la réunion de l’après-midi.

Témoignage 8 : Collège Paul Arène - Sisteron (04) :

Attitude passive durant la formation et conférence de presse.

Témoignage 7 : Collège de l’Argentière la Bessée (05) :

Au collège de L’Argentière, 2 ou 3 collègues en grève seulement.
Les autres collègues étaient au collège, avec pour stratégie de bombarder de questions « gênantes ».
Le CE a tenté de répondre toute la matinée. Reprise des questions dés le début de l’après midi, au lieu de travailler sur la préparation des EPI comme prévu dans le programme. Le chef a tenu quelques minutes, puis il est parti en claquant la porte.
Fin de la formation.

EPI c’est tout !!!!!

Témoignage 6 : Collège Arc de Meyran - Aix-en-Provence (13)

Le matin nous avons assisté à la réunion pendant laquelle nous avons posé des questions dérangeantes.
L’après midi il y a eu un boycott par une grande majorité de collègues

Témoignage 5 : Collège Pesquier - Gardanne - 13

Ci-joint les deux papiers rédigés par le collectif d’enseignants en grève ce jour au collège Pesquier.
Après lecture et mini-débat, nous nous sommes retirés, laissant une quinzaine de collègues dans la salle, dont 4 profs d’EPS intimidés par l’injonction hiérarchique apparue cette semaine, plus un collègue en difficulté financière. Ces derniers ont affirmé qu’ils assisteraient aux réunions proposées avec une attitude passive, voire en remplissant leurs bulletins.

Témoignage 4 : Collège Malraux - Marseille XIII :

Une majorité de collègues s’étant prononcée pour la grève, nous avons décidé de venir massivement pour montrer notre opposition. Les enseignants grévistes se sont massés à l’entrée de la salle où devait se dérouler la formation, une collègue a lu une déclaration expliquant notre positionnement et notre refus de participer à cette journée de « formation ». Puis, nous avons quitté la salle et nous nous sommes réunis en AG pendant 2 heures. Nous avons décidé de poursuivre la lutte en tractant auprès des parents d’élèves pour les inviter à une rencontre sur la réforme du collège.

Quelques collègues, une quinzaine, sont restés à la réunion avec la direction de l’établissement : les stagiaires et ceux qui, bien qu’opposés à la réforme, ne voulaient/pouvaient pas perdre une journée de salaire.

Témoignage 3 : Collège Henri Wallon - Martigues (13) :

A plus de 80% les collègues du collège Henri wallon Martigues ont condamné cette réforme du collège .

La secrétaire du SNES à lu une déclaration en début de séance puis nous nous sommes réunis en salle des professeurs

pour rédiger un tract en direction des parents .

Témoignage 2 : Collège Laugier - Forcalquier ( 04)

8h on a fait semblant de vouloir prendre nos élèves : la principale nous l’a interdit

9h formation : on a lu notre motion et on est parti : la principale nous a précisé que nous serons tous déclarés grévistes.

on est allé dans une salle en attendant la presse conviée pour 10h

10h conférence de presse (la Marseillaise) devant le collège (photo)

11h on est rentré chez nous

Témoignage n ° 1 : Collège Vallon des Pins - Marseille XV REP+

Au collège Vallon des Pins, nous étions conviés ce matin à deux ateliers : un sur les EPI, l’autre sur l’AP.
Nous sommes venus majoritairement (il y a quelques collègues grévistes), une collègue a lu la déclaration commune, qui explique notre refus de cette réforme et qui est signée par un quarantaine de profs, puis nous sommes presque tous partis en salle des professeurs (tous, sauf 7).
Nous avons alors passé la matinée à rédiger une motion et un tract pour les parents et surtout à échanger sur les élèves en difficulté, la pédagogie, le travail interdisciplinaire, bref, nos métiers.
Cela nous a fait un bien fou !
Nous avons fait circuler une feuille d’émargement avec comme intitulé « atelier 3 : pour une autre réforme du collège » que nous avons ensuite donnée à la direction.

Merci à tous pour vos motions, vos tracts, vos idées....(nous mettrons les nôtres quand cela sera finalisé).

Témoignage 0 : Collège Jas-de-Bouffan - Aix-en-Provence (13) :

Deux IPR (L’un qui va « suivre notre collège pour la mise en place de la Réforme et l’autre »facilitateur pour la SEGPA") sont venus prêter main forte à la direction, qui nous avait pourtant assuré qu’elle animerait seule la formation aujourd’hui.

A 8h30 nous avons affiché la banderole devant le collège avec écrit « non à cette réforme, pour une autre réforme du collège ». Puis nous nous sommes mis les autocollants snes « une autre réforme est possible », pendant le petit déjeuner offert, nous avons rempli nos cartes postales adressées au président de la République.

Début de la plénière où nous avons pris la parole pour expliquer que nous étions contre la réforme et où nous avons lu le courrier adressé au recteur.

Applaudissements dans la salle.

Présentation pour commencer, des cycles et du nouveau socle.

Intervention des collègues sur l’empilement des évaluations, le nouveau bulletin trimestriel, l’absurdité du renouvellement d’un système qui a déjà échoué, ici et dans d’autres pays, l’évaluation par compétence.

Réponse de l’IPR sur combien le livret de compétence a « fait évolué les pratiques des enseignants dans le bon sens »...

Puis on est passé à la présentation de l’AP dans une confusion dont je n’ai pas réussi à savoir si elle était voulue ou pas : on va faire des demis groupes mais aussi mettre l’AP en barrette pour faire des groupes de niveau mais ce sera toujours votre cours disciplinaire mais en mieux car vous prendrez en compte les difficultés spécifiques de chacun, en allemand par exemple vous pourrez vous en servir pour approfondir la maîtrise de la langue (en remplacement de la section euro) tandis que d’autres feront autre chose...J’en passe

Nouvelle salve de questions et de dénonciations.

A la question pourquoi créer un label « AP » et une évaluation spécifique dans le bulletin si c’est toujours nos heures de cours disciplinaires ? Botté en touche
A la question pourquoi supprimer tous les autres dispositifs d’aide et de travail en demi-groupe pour instaurer cela en classe entière et à la place des heures de cours ? Botté en touche

A la demande comment pouvez vous prétendre financer les dédoublements, les co-interventions, les enseignements de complément avec 2h45 ? réponse de l’IPR « pas de langue de bois : il va falloir faire des choix »

A la question pourquoi une réforme du collège ne nous propose-t-elle pas l’allègement des effectifs par classe pour lutter contre l’échec scolaire ? « oui c’est vrai, on travaille mieux en plus petit effectif » et ? et rien, botté en touche.
Mais en revanche, nombreuses interventions des IPR et chef d’établissement pour dire qu’en lycée professionnel, cela fonctionnait super bien !

Bref, je résume : c’est vrai, il y a moins de moyens, il y a des suppressions de dispositifs, de filières, une complexité sans nom dans la mise en œuvre mais :

  • faites nous confiance, les emplois du temps sont tout à fait réalisables techniquement
  • les journées de formation sont là pour vous réunir et vous permettre de travailler pour trouver des solutions à la mise en œuvre de cette réforme, vous êtes tenus d’appliquer cette réforme.

On a eu droit à une pause de 11h à 11h30....puis une présentation de la réforme pour la SEGPA où la « porosité entre classe de SEGPA et du collège » a été annoncée et a provoqué de nombreuses réactions houleuses....

A 11h50, la principale nous a présenté....la DGH !!! Avant/après la réforme, avec regroupement des heures modulables sous la forme d’un cadeau de 44h (on en a de la marge d’autonomie !!!) Avec tout un tas d’erreurs, qui plus est, vite relevées pas les collègues de langues...
On est pas allé au bout car cela a sonné et j’ai donc pris la parole pour expliquer que nous avions rendez vous avec les parents d’élèves. J’ai demandé à l’IPR de comprendre que la véhémence des propos exprimés dans la matinée révélait non pas notre incompréhension mais notre opposition à la réforme et lui ai demandé de transmettre en haut lieu : elle a acté notre engagement au service de nos élèves et assuré que la transmission serait faite.

Sur ce, les deux tiers des collègues de l’établissement (il y avait des stagiaires M1 et des PE invités qui n’ont pas été partie prenante des débats et de l’action) se sont levés et sont sortis.

Certains collègues, opposés à la réforme, sont pourtant restés, soit parce que stagiaires, soit aussi parce qu’ils n’ont pas voulu planter là la chef d’établissement (qui n’en était qu’à la 3e colonne de son tableau de DGH)....

Je ne sais pas s’ils resteront l’après midi alors qu’ils étaient partant pour boycotter au départ.

Une majorité ne sera pas là cet après midi en tout cas.

Quelques parents d’élèves nous ont retrouvé devant le collège et ont rempli les cartes postales avant envoi.

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Echos antérieurs de l’opération GrainS de sable

Témoignage 61 :

Nous avons eu une réunion le mardi 10 novembre de 8h à 10h afin que l’inspecteur référent (SVT) nous expose la réforme.
Nous avions décidé que ceux qui avaient cours, seraient présents et les autres choisissaient de venir ou pas...tout le monde habillé en noir.
Une collègue a lu une déclaration de notre opposition à la réforme (celle de l’opération grains de sable) puis on a vu défiler le powerpoint du monde merveilleux de la réforme. Aucune question de notre part. Réunion terminée à 9h30.
Réunion du 20 novembre pour le bilan avec l’inspecteur reportée ultérieurement (ont-ils compris que ce ne serait pas utile ?)

A l’HIS, le jeudi 12 novembre, vote à l’unanimité (environ 25 collègues présents sur la trentaine concernée) de la grève pour le mercredi 18 novembre avec manifestation devant le collège.

A la suite au report de la journée du 18 au 25 novembre à cause des attentats, les collègues sont toujours aussi motivés pour la grève mais plus pour la manifestation devant le collège donc la décision a été prise de déposer une lettre à notre administration demain soir pour expliquer notre action du 25.

A ma connaissance, personne ne sera là mercredi même pas les stagiaires (en tous les cas, ils ne se sont pas manifestés à travers nos multiples mails).

Les collègues n’ont jamais été aussi solidaires et motivés

Témoignage 60 :

A la question, le mercredi 18 novembre après midi est-il une des deux demi-journées prévues dans le cadre du calendrier scolaire ou bien un stage de formation continue pour lequel nous avons une convocation individuelle de la DAFIP, mon principal me répond : « ni l’un ni l’autre » ... Bien ... Comment dire ...

Témoignage 59 :

Le 12 nous avions une Réunion pédagogique avec un IPR. Après moult hésitations, nous avons décider de nous y rendre afin de lire notre Motion et lui parler des inepties de cette réforme qui spolie les professeurs et les élèves.

L’ambiance était tendue nous lui avons répondu que nous ne participerions pas à de quelconques réflexions. Nous nous sommes levés et une collègue a lu la réforme.

Celui- ci très calme et ouvert, défendant les valeurs de l’école publique et les enseignants,nous a affirmé vouloir faire remonter nos craintes et oppositions....il a été servi !

Puis s’en sont suivis divers arguments :

1" qu’il fallait changer les pratiques

2" que les EPI étaient de faire de la disciplinarité en pensant interdisciplinarité .... Bref la réforme de 1995 quoi , mais en moins bien !

3" lorsque nous lui avons rappelé :

Que les élèves en lettres et maths perdaient des heures , et la possibilité d’être en demi groupe , la réponse a été que nous gagnons des heures ainsi que les élèves que la DGH ne bougeait pas .... ???? Alors là, des propos de Montesquieu m’ont transpercé :« l’état est un grand magicien » et oui avec moins on en fait plus !!!!???

Calcul simple cette année en 6" 5 h +1 h AP, l’année prochaine même boulot mais 4,5 h ou 3,5+1....ça ne fait toujours pas 6 ??? Ceci étant ce n’est pas un IPR de Maths !😅

Mais quelques perles : « après les cod et coi on s’en moque qui s’en sert dans la vie de tous les jours »(mais qui fait les programmes !!!!) trop polis pour dire nous aussi on s’en fout !

Autre perle : l’AP comprenez bien travail personnalisé et pas individualisé en classe entière , pédagogie différenciée par groupe( à 30 !!) avec possibilité de temps à autre d’avoir des demi groupes , ...ou pas....

Et puis la cerise sur le gâteau : « ne vous inquiétez pas les IDD c’étaient centre aéré ,le LPC un outil managérial à l’américaine ... Mais là , ça n’a rien avoir !!!!! »

Finalement , effectivement mon CE avait raison je n’avais pas tout compris à la réforme ... Me voilà rassurée effectivement c’est encore pire que ce que je pensais !!!!!!

Témoignage 58 :

Lors de l’heure syndicale qui s’est déroulée Jeudi matin ,contre toute attente, il a été décidé à la majorité de :
Ecrire un courrier au recteur (ci joint)
Boycotter la réunion et se déclarer greviste

Mercredi sera consacré à la suite des opérations (Ag, réunion parents, motion Ca)

Témoignage 57 :

Au collège Pasteur à Istres, heure syndicale aujourd’hui avec près de la moitié des collègues présents. Nous avons décidé pour mercredi prochain de ne participer à aucun travail, de ne rien rendre, si ce n’est les ordres de mission sur la formation à distance (quel scandale !) La réforme ne s’appliquera pas sans nous, ne faisons rien pour l’appliquer.

Témoignage 56 :

Aujourd’hui nous avons informé notre chef de notre volonté de boycotter l’après-midi du 18 et de ne pas nous conformer à son ordre du jour (la répartition des EPI, l’organisation du cycle 4, la ventilation des heures d’autonomie, le devenir du latin, de la bilangue....).

Nous lui avons signifié notre refus de la réforme et notre volonté de ne pas discuter en l’état et pour l’heure de sa mise en place. Nous lui avons aussi précisé que notre position ne pouvait en aucun cas être considérée comme une attaque contre lui et que nous avions de nombreuses questions à poser.
Voici sa réponse en substance :

1) la réforme est actée, ça ne sert à rien de s’opposer.

2) je dois faire remonter au Rectorat des propositions pour préparer la rentrée.

3) vous dites que votre démarche ne me vise pas pour vous donner bonne conscience ...sic !

4) si vous ne venez pas l’après-midi je vous considère comme grévistes

5) vous vous infligez une double peine : perdre 1/30 et me laisser faire les choix.....

6) si vous ne voulez pas suivre l’ordre du jour, je quitte la réunion !

Témoignage 56 bis :

C’est assez marrant car ils ont tous les mêmes arguments . C’est très infantilisant : si vous ne faites pas vos devoirs la porte ? Mais où va t-on ?

Témoignage 55 :

Au Conseil pédagogique où nous sommes restés silencieux, il n’a pas fallut 10 minutes à) l’IPR pour se mettre en colère et dire tout le mal qu’il pensait de nous, que nous étions des irresponsables, qu’il faudrait nous sanctionner pour notre refus d’appliquer la réforme. La réunion a tourné court.
Lorsque nous sommes sortis, nous nous sommes regardés, et ... nous avons éclaté de rire ! Notre action venait de réussir !

Témoignage 54 :

nous nous sommes prononcés tous contre la réforme (sauf 2 personnes)Il y a 39 enseignants
Au conseil pédagogique, nous avons demandés l abrogation de la loi et nous avons été tous silencieux. Le principal et l inspecteur nous ont fait un sketch entre eux ou l’un jouait le personnage du naïf, l’autre de celui qui rassurait.
A l’his suivante, 22 collègues sur 25 ont choisi le mode d action suivant :lire une motion rappelant notre volonté de faire abroger la loi et se se répartir au plus vite en ateliers :

  • atelier : tracts au parents
  • atelier :je crée une vidéo sur youtube
  • atelier :lettre au recteur
  • atelier : préparation rencontre parents élus sur le sujet de la réforme

Témoignage 53 :

Nous étions une quinzaine du collège aujourd’hui en his, à échanger des informations, croiser celles de l’administration et celles reçues en stage syndical.
Nous vous proposons de nous retrouver à 9h mercredi matin et d’arborer les gilets jaunes de sécurité + A4 « pas CETTE réforme » cf pj à imprimer, puis nous prendrons la parole en début de réunion pour expliquer notre point de vue , et que nous ne nous opposons pas à l’équipe de direction dont nous pouvons comprendre la pression qu’elle subit. nous lui présenterons la feuille signée par nombre d’entre nous.
Ensuite nous nous regrouperons en silence avec notre travail à faire (copies, préparation de cours) , ne participerons pas aux groupes qui seront proposés (en vue de nous disperser et de diluer notre refus).
Nous pourrons aussi préparer la suite à donner à cette action, contact parents ...
En fin de matinée nous pourrons nous retrouver à l’entrée de la cité scolaire pour rencontrer un journaliste.

L’après-midi, dans la mesure où nous avons reçu une convocation à une formation que nous n’avons pas demandée, nous sommes en droit de ne pas y assister.

Ceux qui le souhaitent sont invités à afficher le même message sur leurs casiers.
une carte postale de contestation a été déposée dans chaque casier, à envoyer sans affranchissement.

Témoignage 52 :

ce soir rencontre entre les représentants profs et parents des 4 collèges de la ville tous représentés : 15 profs et 13 parents majoritairement de la FCPE mais aussi de la PEEP qui nous soutiennent et tracteront parfois avec nous devant les collèges lundi ou mardi.

Pour mercredi, on est bien parti pour une grève du zèle dans au moins 3 des collèges et le midi organisation d’un rassemblement des profs et des parents disponibles sur une place du centre ville devant La Provence. Médiatisation maximum on espère.

Des parents et profs pour qui mercredi ce n’est qu’un début.

Témoignage 51 :

nous avons décidé de venir, lire une motion anti réforme, profiter des ateliers pour écrire à nos IPR et préparer des questions gênantes, faire une AG puis parasiter la plénière par les questions.

Témoignage 50 :

une vingtaine de présent aussi (la quasi totalité
des profs). Mêmes échanges de qualité sur le fond de la
réforme : autonomie, etc.. Mais ne sont pas près comme à XX à
la grève (la moyenne d’âge des profs ne me semble pas être la même non
plus) mais par contre sont intéressés pour venir habiller en noir et se
taire ou poser les questions qui fâchent (ils hésitent encore) : gros
grain de sable en préparation même si ils voudraient des actions qui
viennent plus d’en haut (au moins académique) que ce renvoi au local. Sont intéressés par la semaine d’action...

Témoignage 49 :

25 présents ( sur la cinquantaine de profs de
l’établissement). N’avait pas fait d’HIS depuis très longtemps... Mardi
 : intervention de l’IPR : ont lu une déclaration, étaient
tous habillés en noir, sont restés muets pendant toute la présentation
ppt de l’IPR, y compris pendant la séance de question (qui n’a pas eu
lieu). Des échanges mais surtout une écoute de qualité de la situation
politique, syndicale et de nos points de vue sur la réforme. Et pour
mercredi 18.. ils seront en GREVE, votée à l’unanimité des présents et
peu d’inquiétude de la salle sur le suivi même si ils prévoient quelques
irréductibles du côté obscur (eh oui y en a). Ils veulent convoquer la
presse à 9h devant l’établissement avec panneaux, banderoles et drapeau.

Témoignage 48 :

  • Collège A : environ 25 présents à 8h du matin. Les deux collègues du SNEP ont fait un super boulot, les collègues étaient déjà bien remontés contre cette réforme. La veille, conseil péda sur la réforme du collège : ils n’ont pas dit un mot. Le matin en arrivant en salle des profs, j’entends leur principale leur demander s’ils comptent être plus bavards avec le représentant du SNES : oui général !!! La chef me demande alors si je vais réussir à les remettre dans la bonne voie. C’est quoi la bonne voie pour vous madame ???
    Ils avaient encore quelques questions, mes réponses les ont achevé (ou plutôt conforté dans la nécessité de se mobiliser). Nos propositions et positions sont bien accueillies et font consensus : on s’oriente vers une présence massive des collègues pour saboter la journée du 18. Ils se sont mis d’accord pour refuser de travailler et de se mettre en atelier. Si leur résistance du matin n’a pas convaincu la principale d’annuler l’après-midi, ils iront tous manger au resto à midi, et arriveront bien en retard.
    Bref, salle des profs très sympa, mobilisée et en phase avec ce que l’on propose. Les cartes postales vont partir en masse !

Témoignage 47 :

  • Collège B : environ 20 présents. 6 mois de retard dans la connaissance de la réforme. Mais les collègues sont bien remontés. A part un collègue qui a réussi à s’isoler de tous les autres, ils sont partants pour une action le 18. L’opération « grains de sable » leur convient bien : ils doivent se revoir avec ceux qui n’étaient pas présents aujourd’hui, et ils iront piocher dans nos propositions celle qui fera consensus. Ils ont bien compris que c’était tout le monde ou personne pour la journée du 18.

Témoignage 46 :

  • Collège C : une bonne trentaine de présents. A part deux ou trois collègues qui n’ont toujours rien compris à la réforme (et qui ont dit la semaine dernière que c’était super de pourvoir faire des EPI anglais/anglais entre copines...), volonté quasi unanime d’agir le 18.

Témoignage 45 :

J’aurais souhaité être parmi vous pour solidariser nos actions mais nous avons une his et le conseil pédagogique où nous allons en masse pour montrer notre mécontentement, et donc par solidarité je serai avec mes collègues.
Bien à vous

Témoignage 44 :

Au collège ZZ à Marseille, les 17 collègues présents à l’HIS d’aujourd’hui ont décidé de venir le mercredi 18 octobre, de lire un texte refusant la réforme et de quitter la réunion.

Témoignage 43 :

HIS aujourd’hui au collège. Décision unanime de grève pour mercredi.

Témoignage 42 :

28 présent sur 48 profs (dont bcp en voyage scolaire visiblement). Ils n’ont jamais vu telle affluence en his a XX.
Tous convaincus sur le fond. On boycotté le cons peda. On confectionné des badges anti réforme. Cherchent une modalité d’action qui rassemble le plus gd nombre pour le 18. Sont partagés entre grève, passivité, prise de pouvoir...
Vont continuer à réfléchir mais l’action sera au rdv, c’est sur !
Idée marrante : proposer des epi math/math (car un Collegue préfère la géométrie et l’autre le calcul)
Epi LM/LM car l’un est plus grammaire et l’autre littérature
Epi HG/HG tout trouvé...

Bref j’y ai fait qq passages sur les 5 ou 6 dernières années et j’ai jamais vu une telle ferveur a XX

Témoignage 41 :

il y aura 24 grévistes mercredi 18/11.Ce soir, nous avons décidé de nous rendre au conseil pédagogique (les coordonnateurs) et de lire une motion à l’IPR

Témoignage 40 :

Au collège de, nous avons fait voter une motion au CA le 2/11 demandant l’abrogation de la réforme : les parents nous ont suivis.

15 pour 7 abstentions 0 contre : Motion approuvée.

— > L’administration a indiqué qu’elle ne prendrait pas part au vote et a choisi abstention.
Les parents envisageraient dans un premier temps, une campagne d’information et réfléchissent à des actions.

Nous avons eu un conseil pédagogique ouvert à tous en présence d’un IPR. Nous devions faire silence mais certains collègues n’ont pas résisté à poser leurs questions. Les réponses de l’IPR ont été littéralement nullissimes, ce qui a sans doute terminer de convaincre les plus « dociles » de la salle des profs du mal-fondé de cette réforme.

Rappelons que le privé sous contrat devra appliquer la réforme mais n’est pas soumis au même prérogatives.

Pour le 18 novembre, nous avons également décidé le silence

Témoignage 39 :

Au collège, les 24 collègues présents à l’HIS ont décidé à l’unanimité :

- de venir mercredi matin avec un autocollant « une autre réforme du collège est possible, non à cette réforme »

  • de mettre devant l’établissement une banderole avec la même inscription
  • de poser tout un tas de questions durant la présentation de la réforme
  • de refuser de nous disperser en ateliers pour travailler à la mise en œuvre de la réforme.
  • de donner un texte expliquant notre opposition à la réforme adressé au recteur sous couvert du chef d’établissement, à notre CE pour qu’elle le transmette.
  • de proposer aux parents d’élèves de nous rejoindre devant la banderole à midi : d’y distribuer des tracts expliquant pourquoi on est opposés à la réforme, de leur proposer de compléter et d’envoyer la carte postale au président de la république pour demander le retrait de la réforme. De leur proposer de se réunir pour discuter de cette réforme et des raisons de notre opposition au Chateau de l’Horloge dans quelques semaines.
  • de boycotter le mercredi après midi.

Témoignage 38 :

l’HIS qui s’est tenue aujourd’hui au collège avait pour sujet la réforme et la journée de formation de mercredi 18 novembre. A la grande majorité des collègues présents, il a été décider de boycotter le mercredi après-midi. Les autres collègues comptent venir mais ne veulent pas participer aux ateliers prévus.
Le CE a été informé de notre démarche qui s’accompagnera de la lettre type proposée par le SNES.

Témoignage 37 :

Dans notre collège il a été décidé d’envoyer une lettre au Recteur signifiant notre refus des formations prévues hors horaires de service. Le boycott du 18 prévoit aussi d’être massivement suivi (ce qui est très surprenant dans un établissement comme le nôtre, sans culture de manifestation collective). Les revendications des collègues ne portent (pour le moment ?) que sur le cadre de la réforme et ces fameuses journées de formation hors temps scolaire.

Pour mener au mieux la suite de nos actions j’aurais (très) besoin de modèles de lettres à lire lors des Conseils Pédagogiques et / ou en ouverture de la journée du 18.

Témoignage 36 :

Au CA du collège, nous avons déposé une motion contre cette réforme , et nous allons distribuer des tracts aux parents ces jours ci.
A.G. MARDI :
LE 18 NOV. nous lirons une déclaration puis nous travaillerons à a com. pour l’extérieur : lettre à la ministre, presse... parents
PAS d ATELIER ; 2 collègues réticents nous ont rejoints. Nous sommes unanimes.

Témoignage 35  :

Nous avons eu au collège une HIS hier soir. Il a été décidé de rendre au principal après les avoir imprimées nos convocations pour les formations à distance sur la laïcité et le magistère. Les collègues sont très remontés et ne comptent pas passer 5 minutes de plus devant leur ordinateur hors de leur temps de travail. Nous irons à la réunion de mercredi prochain mais nous lirons une motion et nous ne prendrons aucune décision concernant une quelconque organisation pour l’année prochaine. On ajustera selon le climat pendant la réunion notre attitude.
De plus étant au nord de l’académie, l’UNSS participe au cross de district dans la Drôme or ce cross a lieu ce mercredi . Au collège le principal a refusé de libérer un enseignant de sport pour y participer.

Témoignage 34 :

95% des professeurs du collège ont refusé de se rendre à la réunion du mercredi. Le principal n’a pas pu nous lever 1/30", mais devant l’ampleur du mouvement, il a décidé de reconduire cette réunion au mercredi 18. A ma grande surprise, après l’his et une AG, où les risques et les droits ainsi que le recours en justice ont été expliqués, les collègues veulent une nouvelle AG et parlent de faire grève massivement, car nombreux sont ceux qui ne travaillent pas le mercredi et en plus de la réforme, il y a une overdose des réunions et un pressenti de ce qui nous attend : moins d’heures, beaucoup plus de travail de préparation et pas d’heures de concertation si ce n’est en sus. sans parler de la super grille des emplois du temps !!!! Tout un programme

Témoignage 33 :

les collègues sont unanimement remontés comme des coucous suisses.
Le CP a eu lieu ce soir ; il a été boycotté et un courrier (en PJ) a été lu au CDE et à l’inspecteur. Celui-ci a tenté de négocier une prise de parole, qui a été acceptée, mais lorsqu’il a dit que nous n’avions pas compris la réforme, les collègues présents sont tous sortis. Le chef a fait une tentative d’intimidation (« si vous ne voulez pas, ça se fera sans vous »), qui n’a pas été prise en compte.

Témoignage 32 :

Après avoir lu en conseil pédagogique une déclaration signalant la non participation des acteurs du CP à un quelconque point lié à la réforme, courrier transmis aux supérieurs, voici ce qui a été décidé pour la suite :

  • ** « formation » réforme avec présence de l’IPR : lecture d’une déclaration avec tout le monde qui se lève en signe de soutient à cette lecture.
  • ** Nous avons préféré le mitraillage de questions à une écoute passive. Nous avons pas moins de cinq pages de questions que l’on va se distribuer.
  • ** Nous tractons à l’attention des parents d’élèves : tract sur lequel apparaîtront les raisons de notre désaccord avec la réforme + deux RDV d’information : une journée accueil café au portail du collège avec banderole et plusieurs collègues qui se relaient toute la journée pour discuter avec les parents ; et une soirée de réunion dans une salle publique avec info aux parents.

Témoignage 31 :

Aujourd’hui, une HIS réunissant une quinzaine de collègues a eu lieu au clg. Il a été décidé un boycott de la formation l’après-midi du 18 novembre. En ce qui concerne la matinée, nous viendrons avec l’autocollant du Snes sur nos vêtements, nous lirons une motion expliquant notre opposition à la réforme et ensuite nous bombarderons les intervenants de questions sur les angles-morts et points faibles de celle-ci.

Les collègues sont très remontés ! L’envoi de la carte au Président de la République a eu beaucoup de succès.

Bon courage à tous.

Témoignage 30 :

tous les enseignants ont accroché un badge « non à CETTE réforme » sur leur poitrine.
Ils ont lu TOUS ENSEMBLE, debout, un courrier (signé par Tous) adressé à la direction + IPR (venue présenter son diaporama) + Recteur.
Puis ils ont écouté, muets, le discours de l’inspectrice, ponctué ça et là par des interventions de la principale.

Demain matin HIS en présence du SNES pour prévoir les actions à venir :

  • pour le 18/11
    Idée : écrire une multitude de questions / l’application de la réforme dans les CR de chaque atelier disciplinaire et interdisciplininaire
    Pas de boycott ... Résistance passive.
  • pour les futurs Conseils Peda : boycott avec courrier signé par tous.

J’ai dû entendre au moins 10 fois le mot curriculaire dans exposé de l’IPR !
« Rien ne bouge » « Vous le faites déjà » « C’est à VOUS de » ...
On cherche à nous endormir ...

Témoignage 29 :

tous les collègues sans exception, réunis en AG et suite à l’HIS, ont décidé d’élaborer un courrier au chef d’établissement et à l’inspectrice ; ce courrier sera lu lors du conseil pédagogique de demain (mardi 10 novembre) par un des membres de l’instance. Tous les membres du CP, ainsi que les collègues pouvant être présents quitteront la réunion à l’issue de cette lecture.

Nous nous réunirons en AG pour décider des modalités du boycott de l’après-midi du 18. Nous demandons dans le courrier qui sera remis demain à prendre nos élèves le mercredi matin, mais n’avons rien encore déterminé pour l’après-midi.

Témoignage 28 :

Dans mon collège, les 16 présents à l’HIS se sont à l’unanimité déclarés favorables à une grève le 18 novembre. Nous avons créé un doodle pour consulter les autres collègues : 33 réponses sur 45 collègues, dont 27 qui déclarent qu’ils se mettront en grève.

Témoignage 27 :

Première réunion : un flot de questions a empêché le CE et l’IPR de faire la présentation en entier. Puis la majorité des collègues est partie au bout des 2h pour se concerter sur la gestion quotidienne des classes.

Pour la 2° réunion : il a été décidé d’inviter les parents délégués pour échanger avec eux sur la reforme et la gestion quotidienne du collège.

Témoignage 26 :

suite à la distribution aux élèves (pour les parents) d’un message de l’administration très orienté, les professeurs ont débrayé ce jour et organisé un siting dans la cours avec leurs élèves.(250 élèves assis....)

Le principal a reçu une délégation et le texte sera expurgé de la partie polémique.

Dans l’heure syndicale qui a suivi :

  • un boycott du conseil pédagogique est décidé
  • un boycott actif (grève active : prise de parole et départ de la salle) de la journée du 18 se dessine

Témoignage 25 :

décision prise en his mardi :

conseil pédagogique du en présence d’un IPR :

  • boycott.
  • Nous donnons la veille au CE un courrier à faire remonter à l’IA. (voir pj )
  • Il va être signé par 27 profs (au moins) sur les 34 du collège.

Journée du 18/11

  • nous arrivons tout en noir ( mais l’idée des tenues de sport est sympa !)
  • nous épinglons sur nos tee-shirt, pulls etc... une feuille A4 : « Résolument contre CETTE réforme »
  • nous faisons une haie d’honneur à l’entrée de l’amphi. aux intervenants et participants
  • nous rentrons dans l’amphi sans nous asseoir et lisons un courrier : sûrement le même que pour le conseil péda.
  • nous ressortons ensuite ensemble de l’amphi et restons en salle des profs.

Témoignage 24 :

Nous avons tenu aujourd’hui une heure d’information syndicale au collège au cours de laquelle les collègues étaient massivement présents (41 pour une soixantaine).
Ne souhaitant pas prendre part au discussions qui permettraient à la réforme de se mettre en place et refusant que notre présence puisse être comprise en haut lieu comme une quelconque participation de notre part, nous avons majoritairement choisi la grève pure et simple.

34 professeurs sur 41 se sont prononcés pour la grève.
7 n’y prendront pas part.

Nous tiendrons une AG devant le collège à 8h30, tous en survêtement, en référence au cross départemental qui a dû être annulé à cause de la tenue des réunions, et nous élaborerons une motion commune.

Le principal, bien que compréhensif face à notre mouvement, nous a néanmoins avertis qu’une proposition de répartition horaire remonterait quoi qu’il en soit, avec ou sans l’aval des personnels.

Témoignage 23 :

Lors d’une réunions syndicale à la veille des vacances de la Tousaint, nous avions décider de ne pas participer à la 1/2 journée banalisée académique de formatage sur la réforme du collège.
Nous avons rédiger un courrier au recteur pour l’informer de notre non participation à cette journée. Ce courrier a été signé par la majorité des enseignants de l’établissement : 20 sur 25 (temps complets et compléments de service de quelques heures).
Lors du CA de mardi soir dernier, nous avons déposé une motion indiquant notre opposition à la réforme du collège actuelle, et notre refus de participer à la mascarade du 18 novembre.
Ce matin, nous avons transmis au chef d’établissement le courrier au recteur. Sa réaction a été très vive et les menaces clairement exprimées. Nous avons reçu en fin de journée la réponse écrite de sa part, avec confirmation des menaces du matin.

Témoignage 22 :

Ici non plus il n’y aura pas d’ipr, il est prévu pour le prochain mercredi après midi ....
Chaque équipe doit faire remonter avant le 18 des propositions d’ap et d’epi avec l’obligation de trouver une idée d’ EPI langues et civilisations 5-4-3e pour conserver le latin...
On se réunit jeudi prochain avec les collègues, il est possible que l’on s’oriente vers une journée de présence avec des questions sur l’année en cours, la lecture d’un texte, des questions en rafale et un refus de remplir les fiches

Témoignage 21 :

Dans notre collège, suite à la réunion d’information syndicale du matin, nous avons décidé collectivement de ne pas participer au conseil pédagogique du mardi 3 novembre 2015. Nous nous sommes présentés à l’heure de convocation du conseil pour lire à notre principal un texte explicatif qu’il va faire remonter à l’administration.

Nous avons également prévu de présenter une motion sur la réforme au CA du 10 novembre en y associant les parents et plus.

Hier nous avons aussi trouvé dans nos casiers la convocation de la DAFIP pour le 18 novembre. Nous allons organiser un sondage sur l’éventualité de refuser de participer à cette formation.

Témoignage 20 :

"C’était génial » : c’est par ces mots qu’un collègue habituellement anti-syndicat m’a commenté l’HIS d’hier soir. L’arrivée des convocations pour le 18 accélère une mobilisation qui était plutôt molle jusqu’ici. Sont envisagés :

— Venir avec les enfants le mercredi après-midi : on ne va quand même pas payer une nounou quand on vient travailler sans être payés !

— Se répartir des questions du collège Versailles et les poser aux chefs le jour J.

— Corriger des copies, remplir des bulletins ostensiblement.

Il reste toujours ici aussi la force d’inertie d’un bahut de fins de carrière qui m’ont plus grand chose à craindre…

Question posée au chef hier en CA : les collègues qui ne travaillent pas le mercredi matin et qui ne viendraient pas se verraient-il retirer 1/30e de salaire ? La question l’a embarrassé, il n’y attendait pas, et il n’a pas eu de réponse à nous donner. A capitaliser pour mettre des grains de sable dans la machine…

Témoignage 19 :

Une trentaine de collègue présents à l’AG le lundi de la reprise. Nous hésitons entre 2 actions pour contester la réunion d’information en présence d’un inspecteur :

  • tous présents en 1re heure, écouter sans intervenir puis lire un texte à la sonnerie et PARTIR tous ensemble.
  • tous présents pendant la totalité de la réunion (1h30), « muets » + lire un texte de contestation (à quel moment ?)

Pour le conseil pédagogique nous avons proposé de boycotter avec un courrier signé par TOUS. Pour le 18/11, la tendance est de venir mais de ne pas travailler, de ne rien proposer mis à part le texte de refus de la réforme.

Témoignage 18 :

nous avions ce soir une brève réunion plénière suivie de conseils d’enseignement (rattrapage de 1,5 h de la journée de solidarité) pour préparer la mise en place pédagogique de la réforme.

Nous avions décidé aujourd’hui en heure d’info syndicale (merci beaucoup au SNES pour sa présence, toutes les informations qu’il nous a transmises et ses précieux conseils) de lire le texte proposé par le snes légèrement modifié (en pièce jointe), de refuser de se séparer en équipes disciplinaires et de ne rendre aucun document.
Nous avons à la place réfléchi à la suite de nos actions en salle des professeurs. Le CE nous a demandé par la suite de lui remettre notre texte et de le signer (une trentaine de signatures de collègues seuls un ou deux n’ont pas signé) afin de le faire remonter à sa hiérarchie comme nous le demandions.

A une très grande majorité (30 des 31 professeurs présents) nous avons décidé de demander à assurer nos cours selon l’emploi du temps habituel le mercredi 18/11 matin et allons en informer les parents. Ce mode d’action a beaucoup séduit les collègues. L’après-midi nous participerons à la réunion de manière passive (1/2 journée de prérentrée supplémentaire).

Témoignage 17 :

Nous avons eu le conseil pédagogique où la plupart des collègues étaient présents : nous avons adopté la stratégie suivante :

  • un collègue a lu une déclaration commune contre la réforme et la casse du sevice public , nous nous sommes inspirés de la lettre du collège Blaise Pascal, et ce a été fait pdt l’heure d’info syndicale de ce jour, cette déclaration des enseignants est joint au compte -rendu du CE (en principe),
  • puis nous avons refusé l’échange avec l’IPR et l’IDEN 1er degré : ils ont commenté leur diaporama sans que nous répondions. ON ETAIT TOUS D’ACCORD POUR RSTER MUET, POUR EVITER LES QUESTIONS ET LES ECHANGES. Du coup le conseil n’a duré qu’une heure ;
  • ils ont tenté de nous culpabiliser, du genre dans un autre collège, les profs ont posé des questions...

IL faut dire que ce qui se prépare est hallucinant : programmes, contenus, EPI , souvent le terme co-animation est revenu ! enseignements de compléments ,, parcours, emplois du temps en barette... que nous devrions faire nous-mêmes bien sûr. QUELLE PERVERSITÉ ?
Il faut RESISTER ET CELA MARCHE.

NOUS CONTINUONS POUR LE MERCREDI 18NOV. Il faut savoir qu’il y a d’autres mercredis prévus dont le mercredi 20 janvier pour nous.

NOUS ORGANISONS LA RIPOSTE.

Témoignage 16 :

Nous nous organisons pour chahuter gentiment dans un premier temps l’IPR qui vient leur parler de l’EMC et des EPI.
Sinon nous sommes organisés en équipe auprès des parents d’élèves des écoles
primaires du secteur et du collège : nous organisons des tractages : nous rédigeons une lettre type à envoyer aux élus.
Pour le 18, nous allons décider que faire en HIS.

Témoignage 15 :

Nous sommes partis pour utiliser des autocollants (badges) le 18
et poser des questions perturbatrices. Nous sommes Ok pour ne pas se dégrouper en atelier et lire lettre de protestation. Pour l’après midi, certains veulent boycotter car c’est la porte ouverte à de nombreux mercredi après midi
sinon... Nous allons en discuter dans la semaine et voter le jour
de l’HIS. Nous avons aussi décidé de diffuser une vidéo sur la réforme du collège aux parents d’élèves (délégués au CA pour qu’ils le rediffusent à leur tour).

Témoignage 14 :

Nous avons fait une HIS aujourd’hui mardi 3 novembre, beaucoup de professeurs étaient présents.
Il s’est dégagé de cette réunion le sentiment que l’action passive est intéressante pour la journée du 18 novembre.
Nous allons commencer par une réunion plénière pendant laquelle nous poserons toutes sortes de questions. Nous comptons demander une AG pour la fin de matinée avec éventuellement un compte-rendu à la presse et aussi une distribution de tracts à destination des parents qui se fera la veille. A ce propos, auriez-vous un tract destiné aux parents plus récent que celui que nous avons déjà ?
Nous refuserons de réfléchir sur la mise en place des EPI et des AP. Chacun compte venir avec ses copies à corriger ou un jeu de cartes....

Témoignage 13 :

Depuis hier, je ne décolère pas contre le mépris des profs qui suinte de ce clip indigne. Le problème du harcèlement mérite un autre traitement que cette opération de com inepte : des moyens, des formations....

Ceux qui ont un compte facebook peuvent commenter la page publique de la ministre ; les commentaires sont nombreux et beaucoup protestent contre l’image des profs véhiculée par cette vidéo inepte.

cliquer ici

Quelques réactions salutaires aussi, comme celle de cet inspecteur :
cliquer ici

Ce n’est pas parce que l’enseignante ridiculisée dans la vidéo est une prof d’école que nous ne sommes pas tous insultés : profs, CPE, COpsy, AED, personnels de direction........

Une réponse collective, intersyndicale si possible, mais au moins de la FSU dans son ensemble, est urgente car cette vidéo doit être diffusée à la télé et dans des salles de ciné à partir du 5 novembre.

Il faut vite en obtenir le retrait. Des excuses de la ministre ne seraient pas de trop...mais là je rêve car elle continue à expliquer qu’on n’a rien compris à cette grande œuvre cinématographique.

Témoignage 12 :

Lors d’une AG 24 collègues ont décidé de boycotter la soirée du jeudi qui nous a été présentée à la place du mercredi après midi. Le combat a été rude il a fallu sortir toute la panoplie juridique et l’aide du SNES ,merci ! la lettre « mode d’emploi » m’a également beaucoup aidée à persuader les collègues. Les références à la loi (légifrance) et à ce qu’il y a d’écrit dans Eduscol à propos des formations les a convaincus , ils ont confiance en le syndicat et attendent d’être soutenus.

Témoignage 11 :

Bon accueil, l’idée de l’opé grain de sable passe bien, l’idée de faire un refus commun le mercredi matin et prendre les élèves en faisant l’appel et l’aprèm lecture d’une déclaration collective.

Témoignage 10 :

Nous accuser non seulement de non assistance à personne en danger et même, d’être la cause du harcelement, ce n’est ni plus ni oins que de la diffamation et il s’agirait peut-être de poursuivre Belkacem en justice.

Témoignage 9 :

Cette vidéo véhicule une image inacceptable et désuète des profs :
indifférents, sans un regard pour les élèves, griffonnant n’importe comment
au tableau, laissant le chahut s’installer dans la classe sans réagir.
Où est le respect pour notre professionnalisme ? Jusqu’où va aller la
caricature de nos pratiques pédagogiques ?
Comme l’annonce la ministre dans le message que nous avons reçu
aujourd’hui dans nos boites aux lettres académiques, ce clip honteux sera
diffusé à grande échelle et est destiné au grand public :
cliquer ici
Il me semble qu’une réaction de notre fédération s’impose. Sympa, la
rentrée !!!

Témoignage 8 :

le conseil pédagogique a fait une déclaration en expliquant que les collègues refuseront d’aborder tout point qui aurait un rapport avec la réforme. Ils continueront de donner des avis sur les dates d’épreuves, des rencontres parents-profs, ou des voyages, que sais-je encore, mais qu’ils ne participeront en rien aux discussions sur les aspects de la réforme.

Suite à cette déclaration, un courrier a été rédigé, signé par tous les représentants du conseil, auquel a été joint le soutien d’un très grand nombre de collègues qui ont signé également. Ces documents ont été remis à la principale qui fera remonter.

Nouvelle HSI à la rentrée pour savoir quelle forme prendra notre contestation le jour de la venue de l’IPR + pour le 18. Il est donc acquis l’idée de montrer refus, désaccord et mécontentement. L’opération Grain de sable a pris, ici aussi …

Témoignage 7 :

nous avons fait une HIS jeudi, le conseil pédagogique est convoqué pour le mardi de la rentrée, nous avons décidé de répondre oui à l’ « invitation » envoyée aux coordonnateurs, et que ceux-ci lisent un texte et s’en aillent ; un groupe important de collègues ira les soutenir par leur présence ; nous écrirons ce texte le lundi pour le mercredi 18, la décision n’est pas encore aboutie, mais l’idée pour l’instant est que seuls les collègues ayant cours le matin y aillent, et se tiennent debout , en se massant devant ; pour l’après midi, on ne sait pas encore comment faire : pique nique sympa à partir de 11h , qui traine et on voit ensuite ?
Par ailleurs, nous avons eu la visite de l’IPR de ..., et elle a confirmé (sans le savoir) tout ce qui se dit sur cette liste : c’est panique à bord dans toutes les instances hiérarchiques : ils ne savent pas comment se sortir de ce nid de guêpes qu’est l’application de la réforme dès les mois prochains. IL FAUT VRAIMENT TENIR BON, ON VA GAGNER, AU MOINS UN PEU ! , C’est toujours comme ça d’ailleurs quand on gagne dans les luttes syndicales, c’est qu’on perd moins que ce qu’on a redouté ! IL faut tout faire pour que le recul de la réforme soit le plus grand possible .

Témoignage 6 :

Nous cherchons à nous mettre en contact avec les sections syndicales des collèges alentours pour organiser éventuellement une action commune visible pour le 18 novembre.

Nous nous réunissons en HIS à la rentrée (jeudi 5 nov au matin) pour y réfléchir. A priori il y aura pas mal de monde dans l’action chez nous.


Témoignage 5 :

Le CA de notre établissement se réunit le 02 novembre. Nous avons rédigé une motion pour exprimer notre refus de la réforme ( document joint).

Témoignage 4 :

Dans le collège x de la commune, ils sont en forme : boycott matin et après-midi du 18. Venant d’un bahut pas à la pointe de la mobilisation, c’est un signe très encourageant.

Dans le collège Y de la commune, ils s’orientent vers une participation active et incisive le matin et boycott l’après-midi.

Témoignage 3 :

nous avons décidé un boycott total des formations liées à la réforme du collège en dehors du temps de service ainsi qu’un refus de participer à celles sur le temps de service.
Une AG des personnels a eu lieu mardi, les collègues ont adopté à l’unanimité cette décision. Un courrier a été adressé ce jour à l’équipe de direction. Des participants se chargent d’informer les parents d’élèves ainsi que les collègues des autres établissements de notre démarche. La venue au collège d’un journaliste est également sur les rails.

Témoignage 2 :

Conseil pédagogique programmé en présence d’un Ipr.
En HIS, la majorité des collègues a décidé de s’y rendre en masse durant la première heure en lisant un argumentaire contre la réforme et partir d’un seul homme.
On avisera alors quelque attitude réfractaire adoptée le mercredi 18 : boycott, avec la question soulevée de décompte de grève, venir sans entrer dans l’amphi, venir avec enfants...

Témoignage 1 :

aujourd’hui : « formation sur le parcours citoyen à destination des enseignants du futur cycle 3 (CM1, CM2, 6e) »

15 collègues y étaient conviés ! 12 avaient prévenus qu’ils préféraient prendre leurs élèves : ça n’a pas été possible.

Ils étaient donc aujourd’hui tous présents :

  • lecture d’un courrier (ci-joint),
  • refus dans la matinée de participer aux ateliers,
  • présence passive cet après-midi.

Le CE a informé l’inspection d’académie de cette action de protestation et a transmis le courrier signé par les profs (les 12 convoqués au stage + membres du CA)

L’opération grains de sable prend bien...

OPERATION GrainS de Sable : mode d’emploi académique cliquer ici

Opération GrainS de Sable : vademecum réglementaire national : cliquer ici

La formation continue, ce n’est pas obligatoire : cliquer ici

Le SNUPDEN-FSU appelle les personnels de direction à la prudence : cliquer ici

Les témoignages sur le site national : cliquer ici

Le tract intersyndical national : cliquer ici