11 février 2014

Notre académie, nos établissements

Les Hautes-Alpes : la route haute vers l’action

Lors du CDEN du département des Hautes-Alpes, le constat de l’insuffisance des DGH a été partagé. Plusieurs établissements réagissent et seront en grève mardi 18 février.

MOTION COMMUNE AU C.D.E.N. DES HAUTES-ALPES DU 6 FEVRIER 2014

Cette année pour la rentrée 2014, le ministère a donné à l’Académie 30 postes à temps plein d’enseignants pour lutter contre le décrochage scolaire, l’absentéisme, l’amélioration du climat scolaire, et travailler à la prise en compte globale de l’élève dans sa dimension éducative mais aussi sociale.
Non seulement tout va bien dans notre département, mais on a inventé un nouveau concept pour le 05 : « tout va mieux que bien » puisqu’on nous retire 5 postes dans les collèges. Ce sont les Hautes-Alpes qui paient pour les autres départements de l’académie alors que ses effectifs sont stables.

Avec cette enveloppe départementale, le Recteur a fait le choix de mettre les établissements du 05 à la diète. Monsieur l’I.A.-DASEN a bien essayé de changer les critères de répartition de sa DGH mais cette nouvelle répartition est de la poudre aux yeux, un cache misère pour masquer la diminution des moyens.

Puisque le département n’a pas pu obtenir une dotation équitable de la part de M. le Recteur, ce seront les équipes enseignantes qui vont devoir se saborder en n’ayant d’autre possibilité que de renoncer à certains dispositifs : comment pourra-t-on choisir entre le latin, la découverte professionnelle, les options sportives, les sections bi-langues, les dédoublements en sciences et les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté ?

Mesdames et messieurs les membres du C.D.E.N., vous devez savoir qu’à l’heure actuelle les collèges du département vivent des heures très difficiles et doivent faire des choix insolubles. Les équipes savent qu’elles devront laisser des élèves sur le bord de la « route haute de la réussite ».

Aider certains élèves en difficulté ou offrir une ouverture culturelle ?

Les petits Haut-Alpins, déjà pénalisés par un accès à la culture difficile, ne pourront plus compter sur l’école comme vecteur de promotion sociale. Ils n’auront que le minimum vital, le B.A. BA pour savoir lire, écrire, compter et obéir. Dans ces conditions il est à craindre que les familles ne se tournent vers l’enseignement privé.

Monsieur le Préfet, les représentants du personnel et des parents d’élèves (CFDT, FCPE, FSU, SUD, UNSA) vous demandent d’intervenir auprès du Recteur d’académie pour revoir à la hausse la dotation horaire du département.