19 décembre 2014

Notre académie, nos établissements

GREVE Nationale le mardi 3 février

GREVE Nationale le mardi 3 février

Le SNES et la FSU appellent à la grève nationale dans toute l’éducation le mardi 3 février 2015 :

Pour nos conditions de travail

pour nos rémunération

Pour l’éducation prioritaire

Contre la prérentrée et la rentrée en août 2015 !

Le SNES-FSU met en œuvre un plan d’action pour le deuxième trimestre afin d’obtenir des réorientations sensibles de la politique scolaire du gouvernement.
Le temps fort de ce plan sera la grève nationale de toute l’éducation le mardi 3 février 2015.

Nous appelons à la grève nationale dans l’éducation le mardi 3 février 2015 pour dénoncer les pertes de pouvoir d’achat et les conditions dans lesquelles se prépare la rentrée scolaire 2015. En effet, les créations d’emploi et les recrutements ne sont pas suffisants pour faire face à l’augmentation démographique des effectifs scolarisés.
Une augmentation significative des effectifs par classe se dessine, ainsi que des coupes importantes sur l’offre de formation et l’offre d’options dans les lycées.
Nous refusons également l’empiètement de l’année scolaire sur le mois d’août et demandons une prérentrée et une rentrée 2015 en septembre.


Refuser l’augmentation des effectifs par classe

Ainsi, 110 emplois supplémentaires sont attribués à notre académie, ce qui représente un réel progrès par rapport aux 17 emplois de la rentrée 2014 (lire ici), mais ce qui reste insuffisant au regard de la hausse démographique des effectifs scolarisés. Nous estimons qu’il manque cette année 70 emplois pour maintenir le taux d’encadrement que nous connaissions en 2012 /2013, après que les effectifs d’élèves scolarisés dans l’académie ont augmenté de 1400 en deux ans. La hausse des effectifs se poursuivra en 2015, aggravant d’autant ce déficit.
Préparation de la rentrée 2015 dans l’académie : Pour en savoir plus, cliquer ici

Financer les acquis du décret Métiers

De plus, il va falloir à la rentrée 2015 financer les mesures en faveur des collègues qui ont été négociées par le SNES-FSU dans les Groupes de Travail sur les Métiers. Ces dispositifs impliquent pour l’employeur un surcoût d’une centaine d’emplois au niveau académique, qui sont à mettre au crédit de l’action du SNES-FSU pour l’amélioration des conditions de travail.
Il s’agit de la mise en place d’une pondération en collège REP+ (lire ici), le remplacement de l’heure de première chaire par une pondération en lycée, l’abandon de la majoration de service pour effectif faible, l’heure de décharge attribuée en compensation d’un complément de service (Tout savoir sur le décret 2014-940 : cliquer ici).
La mise en place d’un nouveau décret indemnitaire, dit IMP, ne peut se traduire pour quelque collègue que ce soit par une baisse de la rémunération et un renvoi au local des arbitrages entre heures de laboratoire, heures de coordination, projets ou gestion des réseaux informatiques.

Education prioritaire : poursuivre pour élargir

Dans le même temps, le SNES-FSU propose de poursuivre les actions autour de la question de l’Education Prioritaire (Lire ici). Les annonces ministérielles du mercredi 17 décembre officialisent la carte de l’éducation prioritaire dans notre académie (Lire ici). Un contingent supplémentaire de réseaux REP a été concédé par le Ministère, mais il ne concerne pas notre académie. L’actualisation de la carte des lycées ZEP est programmée pour le printemps 2015. A Aix-Marseille, le compte n’y est toujours pas (lire ici).
Le SNES-FSU propose de poursuivre l’action avec un préavis de grève et un rassemblement devant le rectorat mardi 20 janvier et dans le carde de la grève du mardi 3 février 2015.

Défendre le sens de notre métier

Nous appelons également à la mobilisation autour des orientations pédagogiques et éducatives qui prennent forme avec le débat sur l’évaluation et la suppression des notes, la suppression du brevet au profit d’une validation par compétences, la fin du redoublement, et la primarisation du collège au moyen du conseil inter degré écoles/collège. Il est temps de remettre à plat la réforme Chatel des lycées et d’abandonner les projets de rentrée scolaire en août pour la rentrée 2015.
La mise en place d’un nouvel enseignement de l’éducation morale et civique doit se faire dans la transparence, ce que ne permettent pas les conditions actuelles de la consultation. Les arbitrages ne peuvent être renvoyés au local et au Conseil Pédagogique. Il en est de même au sujet de la réforme de la voir Hôtelière.

Pour nos salaires, pour nos carrières, pour l’ISOE

Le SNES-FSU intègre résolument dans la plate-forme de cette grève de l’éducation, la question du pouvoir d’achat et des salaires afin d’imposer la fin du gel de la valeur du point d’indice et de réelles mesures de revalorisation des enseignants.
Nous proposons ainsi de revenir sur la baisse du salaire de recrutement des professeurs lauréats des concours rénovés et sur la baisse de l’indemnité des tuteurs.

Nous demandons une reconstruction de la carrière avec en particulier une accélération du rythme de l’avancement d’échelon en milieu de carrière.

Les barèmes d’accès à la hors-classe doivent concrétiser l’acquis du SNES-FSU lors des Groupe de Travail Métiers suivant lequel tout enseignant a vocation à accéder à la hors-classe, suffisamment tôt pour parvenir au dernier chevron de la Hors-Classe avant son départ en retraite (ainsi que la concrétisation d’une hors-classe pour les COPSy).

Nous demandons enfin un déplafonnement de nos carrières au-delà de l’indice 783 pour les certifiés / CPE et de l’indice 963 pour les agrégés, la proposition ministérielle de Grade à Accès Fonctionnel n’étant pas satisfaisante en l’état.

Nous demandons en outre le doublement immédiat de l’ISOE part fixe, et l’accroissement du taux de base de la nouvelle indemnité IMP au niveau de l’heure supplémentaire des agrégés.

Des discussions ont actuellement lieu au Ministère de la Fonction Publique, dites négociations Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations (PPCR : cliquer ici) avec le Ministre Lebranchu. Mobilisons-nous et ne laissons pas passer cette opportunité d’arracher une revalorisation de nos carrières et de sortir de la grave crise de recrutement que traverse actuellement le système éducatif.